par Steve Holland et Mica Rosenberg
WASHINGTON, 3 mai (Reuters) - Le président américain Joe Biden a déclaré lundi qu'il avait repris un plan visant à porter les admissions de réfugiés cette année à 62.500 après avoir été l'objet de critiques de la part de ses partisans pour l'avoir initialement maintenu à un niveau historiquement bas.
Joe Biden a officiellement fait marche arrière deux semaines seulement après que son administration a annoncé qu'elle maintiendrait le plafond au niveau de 15.000 fixé par son prédécesseur, Donald Trump.
Dans un communiqué, Joe Biden a déclaré que son action "efface le nombre historiquement bas de 15.000 fixé par l'administration précédente, qui ne reflétait pas les valeurs de l'Amérique en tant que nation qui accueille et soutient les réfugiés."
"Il est important de prendre cette mesure aujourd'hui pour lever tout doute persistant dans l'esprit des réfugiés du monde entier qui ont tant souffert et qui attendent avec impatience que leur nouvelle vie commence", a-t-il ajouté.
Le programme d'accueil de réfugiés est distinct du système d'asile pour les migrants. Les réfugiés viennent du monde entier et fuient souvent des conflits. Ils sont soumis à un contrôle à l'étranger avant d'être autorisés à entrer aux États-Unis, contrairement aux migrants qui arrivent à la frontière américaine et demandent ensuite l'asile.
Joe Biden a déclaré qu'il était peu probable que les États-Unis soient en mesure d'accueillir un total de 62.500 réfugiés d'ici la fin de l'année fiscale actuelle, le 30 septembre, ou d'atteindre l'objectif de 125.000 admissions l'année prochaine.
"La triste vérité est que nous n'atteindrons pas 62.500 admissions cette année. Nous travaillons rapidement pour réparer les dégâts des quatre dernières années. Cela prendra un certain temps, mais ce travail est déjà en cours", a-t-il déclaré.
(version française Camille Raynaud)
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