
(Crédits photo : Unsplash - )
Lundi 7 novembre
CAC 40 : 0% à 6416,61 pts
Le fait du jour
Le CAC 40 choisit de ne pas choisir. L'indice finit à l'équilibre pour ce premier jour de la semaine. C'est la situation de la Chine qui provoque notamment cette indécision. Vendredi, la Bourse française avait gagné 2,77% dans l'espoir que Pékin pourrait relâcher sa politique sanitaire très stricte face au Covid-19. Ca a depuis été démenti par les autorités alors que le pays a rapporté aujourd'hui le chiffre le plus élevé de nouveaux cas en six mois. Une situation qui pénalise les exportations chinoises qui ont connu en octobre leur premier repli depuis 2020. Les indices américains terminent eux dans le vert à la veille des midterms, les élections de mi-mandat aux Etats-Unis.
Valeur(s) en vue
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Mardi 8 novembre
CAC 40 : +0,39% à 6441,50 points
Le fait du jour
Encore une petite journée sur la cote française, en l'absence de vrais catalyseurs, le CAC 40 profite d'un peu d'animation en fin de séance pour terminer en légère progression. De son côté, la Bourse US attend les résultats des midterms avec sérénité alors que S&P 500, Nasdaq et Dow Jones terminent dans le vert.
Valeur en vue
Renault en pole le lundi... et bon dernier le lendemain. La marque au losange a présenté le troisième chapitre de son plan stratégique, baptisé "Renaulution". Dans le cadre de cette nouvelle phase, baptisée " Révolution ", le constructeur automobile vise une marge opérationnelle supérieure à 8% en 2025 et supérieure à 10% en 2030. Il a également pour objectif un free cash-flow supérieur à 2 milliards d'euros par an en moyenne sur 2023-2025, et supérieur à 3 milliards d'euros par an en moyenne sur 2026-2030. Renault a confirmé l'introduction en Bourse de son activité de voitures électriques.
Mercredi 9 novembre
CAC 40 : -0,17% à 6430,57 points
Le fait du jour
Décidement, on tient la pause en ce moment à la Bourse de Paris. Encore peut d'initiatives prises, un indice qui termine en léger repli et des volumes d'échanges faibles : 2,7 milliards d'euros sur le CAC 40. Outre-Atlantique, c'est plutôt une baisse plus marquée à laquelle on assiste : -2,48% sur le Nasdaq, -2,0% sur le Dow Jones. L'issue plus serrée qu'attendu des midterms et les incertitudes qui les accompagnent laissent les investisseurs dans l'expectative alors que les chiffres de l'inflation attendu le lendemain
Valeur en vue
En forte baisse à l'ouverture en raison d'une perte plus lourde que prévu, Scor finit en tête des hausses du SBF 120. Pour redresser la barre, le réassureur a annoncé un plan d'actions à horizon un an, qui doit permettre un retour à la rentabilité et la réduction de la volatilité.
Jeudi 10 novembre
CAC 40 : +1,96% à 6556,83 points
Le fait du jour
C'est LE signal que tous attendaient et il a fini par arriver. Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté moins fortement que prévu en octobre. L'indice CPI a décéléré à +0,4% le mois dernier. Sur un an, il ressort à +7,7% et c'est moins que ce qu'attendait le consensus compilé par Reuters qui tablait sur +0,6% d'un mois sur l'autre et +8% en rythme annuel. Effet immédiat sur le CAC 40 qui a bondi comme un seul homme à 14h30 après une matinée plutôt terne, à l'image de la semaine. L'indice français finit en progression de presque 2% vers les 6557 points et 4,9 milliards d'euros échangés. L'euro aussi en profite à 1,016 dollar. Aux Etats-Unis, c'est carrément l'euphorie avec de marchés américains en très forte hausse.
Valeur en vue
Coup de tonnerre sur le CAC 40 avec Teleperformance qui perd 33,9% en un séance et un cours qui a fini par être suspendu. En cause, l'ouverture d'une enquête en Colombie sur les conditions de travail d'employés de la plateforme TikTok dont le spécialiste français des centres d'appel est un sous-traitant. Cette enquête fait suite aux révélations du magazine américain Time et du Bureau of Investigative Journalism, datant d'octobre, sur des soupçons de violations des droits syndicaux, de conditions de travail traumatisantes et de bas salaires des modérateurs de contenu du réseau social TikTok. Teleperformance n'a pour le moment pas répondu à ces accusations.
LG (redaction@boursorama.fr)
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