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Une semaine sur les marchés : le recap du 3 au 7 février
information fournie par Boursorama 07/02/2025 à 18:00

Une semaine en Bourse

Une semaine en Bourse

Lundi 3 février

CAC 40 : -1,2% à 7.854,92 points et 4,5 milliards d'euros échangés

La séance

En baisse.... mais sans doute pas autant qu'attendu. La Bourse de Paris a logiquement fini dans le rouge, sous le coup des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump aux principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et des menaces à l'encontre de l'Europe. Le président américain a annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l'exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord désormais taxés à 10%.  Mais coup de theatre, une suspension d'un mois a cependant été annoncée pour le Mexique en cours de journée, ce qui a permis aux marchés de refaire une partie de leur retard.

Côté américain, L'indice Dow Jones a cédé 0,28% quand le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 1,2%, à 19.391,955 points. Après le Mexique, l'administration Trump a également annoncé une suspension de 30 jours pour les tarifs douaniers visant le Canada après un échange entre les dirigeants des deux pays.

Valeurs en vue

Stellantis a annoncé de nouveaux changements dans son organisation visant à accélérer la prise de décision au sein du constructeur automobile, poursuivant la refonte engagée après le départ brutal de son directeur général Carlos Tavares en décembre dernier. Les régions disposeront désormais de meilleures capacités locales de décision et d'exécution pour la planification et le développement des produits, ainsi que pour les activités industrielles et commerciales, tout en maintenant la coordination avec les fonctions globales de l'entreprise, a annoncé Stellantis dans un communiqué. Le groupe a également annoncé l'intégration des activités de logiciels et d'ingénierie, confiées au directeur de l'ingénierie et de la technologie Ned Curic, ainsi que la nomination d'Alain Favey à la tête de la marque Peugeot. Yves Bonnefont, ancien directeur de la branche logicielle et précédemment de la marque DS, quittera Stellantis. Une autre personnalité de l'ère Tavares, Linda Jackson, ancienne directrice de la marque Citroën et jusqu'ici patronne de la marque Peugeot, prendra sa retraite. Deux autre ex-PSA vont également quitter le groupe à l'issue de ce remaniement: Brigitte Courtehoux, directrice de l'activité nouvelles mobilités Free2move, et Olivier Bourges (expérience clients). Bob Broderdorf prend la tête de Jeep, Xavier Peugeot dirigera DS Automobiles et Anne Abboud supervisera Stellantis Pro One (utilitaires). Le secteur de l'auto dans son entier a par ailleurs été secouée par les annonces de Trump avec les replis de valeurs comme Forvia, mais aussi General Motors ou encore Tesla.

Mardi 4 février

CAC 40 : +0,66% à 7.906,40 points et 4 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris au rebond après une entame de semaine difficile avec l'annonce des tarifs douaniers américains. Un échange téléphonique entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump était attendu, sur fond de guerre commerciale, après la réplique de Pékin aux droits de douane imposés par Washington.

La Bourse de New York a elle aussi fini en hausse, portée en partie par le secteur énergétique : l'indice Dow Jones a gagné 0,30%, le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 1,35%. Des responsables de la Réserve fédérale (Fed) ont à nouveau prévenu que des droits de douane supplémentaires risquaient d'alimenter l'inflation, laissant à penser que la banque centrale américaine pourrait ralentir l'assouplissement de sa politique monétaire. La saison des résultats, solide, a contribué à l'optimisme sur le marché, alors que près de la moitié des entreprises du S&P 500 ont publié leur chiffre d'affaires. D'après S&P Earnings Scorecard, 76,8% de ces entreprises ont battu les attentes. A noter, Palantir a bondi de 24% après avoir communiqué des prévisions trimestrielle et annuelle supérieures aux attentes.

Valeur en vue

Belle séance pour Dassault Systèmes, grâce à une publication appréciée. Sur l'année 2024, le chiffre d'affaires s'est élevé à 6,21 milliards d'euros alors que les analystes tablaient sur 6,17 milliards d'euros selon un consensus compilé par LSEG. La progression des revenus à taux de change constants, de 5%, est néanmoins dans le bas de la fourchette des perspectives fournies par l'entreprise. En octobre, le groupe avait ajusté ses perspectives pour 2024 et dit tabler sur un objectif de croissance du chiffre d'affaires total entre 5% et 7%, afin de refléter "l'attentisme des clients ainsi que la contraction du marché automobile". Pour 2025, Dassault Systèmes vise une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 6% et 8% à taux de changes constants, ainsi qu'une marge opérationnelle non IFRS entre 32,6% et 32,9%, contre 32,1% en 2024. Il a également annoncé le même jour un partenariat à long terme avec Volkswagen...

Mercredi 5 février

CAC 40 : -0,19% à 7.891,68 points et 3,4 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris a terminé en léger repli, à l'issue d'une séance marquée de nombreuses publications d'entreprises (Crédit Agricole, TotalEnergies...), avec en toile de fonds la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine.Le groupe de spiritueux Pernod Ricard a nettement décroché, de 3,63% à 102,30 euros et Rémy Cointreau a cédé 1,83% à 50,90 euros, en raison des craintes de la mise en place de barrières douanières aux États-Unis.

La Bourse de New York a, elle, fini dans le vert, se relevant de pertes en début de séance, les investisseurs ayant fait fi des résultats décevants communiqués par Alphabet pour privilégier des données ravivant les espoirs que la Réserve fédérale (Fed) procède à des baisses de taux supplémentaires cette année. La maison-mère de Google a publié mardi après la clôture des résultats trimestriels décevants pour sa division d'informatique dématérialisée ("cloud") et a dit anticiper des dépenses en investissement nettement supérieures aux attentes cette année pour le développement de ses infrastructures d'intelligence artificielle (IA). Si le géant technologique a fini la séance en repli de 7,3%, d'autres groupes du secteur ont poursuivi leur rebond, alors qu'ils avaient été secoués par la présentation en début de semaine dernière par la firme chinoise DeepSeek d'un modèle d'IA annoncé comme égal, sinon supérieur, à ses rivaux américains pour un coût moindre. Nvidia, poids lourd de l'IA qui avait alors lourdement chuté, a progressé de 5,4%.

Valeur en vue

Publicis poursuit sur sa lancée alors que hier le groupe a bien progressé hier après avoir fait état d'un exercice 2024 "historique" sur fond de perspectives favorables. Le groupe a enregistré une progression de 26,5% de son résultat net, part du groupe, à 1,66 milliard d'euros. La marge opérationnelle a augmenté de 6,6% à 2,519 milliards, faisant ressortir un taux de marge de 18%, stable par rapport à 2023. Le géant de la publicité a enregistré une croissance organique de 6,3 % au quatrième trimestre, conduisant à une croissance interne de 5,8 % sur l'ensemble de l'année. Pour 2025, il s'attend à ce qu'elle se situe entre +4% et +5%, "malgré les difficultés macroéconomiques", dixit un communiqué. La société mère des agences Leo Burnett et Saatchi & Saatchi affiche 13,965 milliards d'euros de revenu net et un Ebitda de 3,014 millions d'euros, en hausse de 5,9 %.

Jeudi 6 février

CAC 40 : +1,47% à 8.007,2 points et 5 milliards d'euros échangés

La séance

L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a clôturé jeudi au-dessus des 8.000 points pour la première fois depuis la dissolution de l'Assemblée le dimanche 9 juin, galvanisé par une salve de bons résultats d'entreprises. La dernière séance où l'indice vedette de la place parisienne avait terminé au-dessus des 8.000 points date du vendredi 7 juin, où il avait clôturé à 8.001,80 points. Il avait ensuite lourdement chuté après les législatives de juillet où l'alliance de gauche était arrivée en tête, tombant jusqu'à 7.130,04 points le 6 août, avant de remonter.

Les investisseurs ont salué des résultats d'entreprises jugés excellents, notamment pour Société Générale  (ndlr : maison-mère de BoursoBank) et ArcelorMittal : le groupe bancaire a publié un niveau de résultat plus vu depuis 2021, soutenu par une meilleure rentabilité en France au second semestre et une bonne performance de la banque de financement et d'investissement. De son côté, le géant de l'acier a annoncé un bénéfice net en progression de 45%, à 1,34 milliard de dollars, après une forte réduction de ses pertes au quatrième trimestre.

Valeur en vue

Coup de tonnerre sur Soitec. Le spécialiste français des matériaux semi-conducteurs a perdu 30% en une séance après avoir revu à la baisse ses objectifs financiers pour 2025. Le groupe s'attend désormais à une baisse de son chiffre d'affaires de l'ordre de 7 à 9% cette année, du fait de la faiblesse des secteurs de l'automobile et des biens de consommation, contre un chiffre d'affaires attendu stable précédemment. La marge d'Ebitda a été également revue en baisse dans une fourchette de 32% à 34%, contre 35% attendu en novembre. "Ces perspectives mitigées impliquent une nouvelle réduction de la croissance du chiffre d'affaires anticipée par le consensus en 2025, et pourraient éroder l'optimisme des investisseurs quant à l'exposition de Soitec à l'optique co-emballée", une technologie innovante employée dans les semi-conducteurs, écrivent les analystes de Jefferies.

Vendredi 7 février

CAC 40 : -0,43% à 7973,03 points et 4,4 milliards d'euros échangés

La séance

Après avoir fait du surplace en début de séance, le CAC 40 a basculé dans le rouge sur fond d'anticipations d'inflation aux Etats-Unis. Une baisse à nuancer toutefois car l'indice phare gagne plus de 8% depuis le début de l'année.

Outre-Atlantique, la Bourse de New York a ouvert ce vendredi sur des faibles variations, alors que les investisseurs digèrent un rapport en demi-teinte sur l'emploi américain qui devrait toutefois conforter la Fed dans son intention de ne pas réduire les taux avant l'été.

Valeur en vue

L'Oréal est sanctionné par le marché (-3,54%). Le géant français des cosmétiques a fait état jeudi de sa plus faible croissance des ventes trimestrielles depuis la pandémie, pénalisé par la faiblesse persistante des achats en Chine et par un ralentissement aux Etats-Unis.

LG, SB avec Reuters, AFP, Cercle Finance et AOF

Valeurs associées

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