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Lundi 17 février
Le fait du jour
Les initiatives sont limitées sur les marchés en ce début de semaine : Wall Street est fermé pour cause de Presidents Day et aucune publication d'indicateur économique n'était attendue aujourd'hui. Dans ce contexte, les marchés se sont concentrés sur les nouvelles mesures de Pékin pour redonner un peu de souffle à l'économie. La banque centrale chinoise a notamment annoncé la mise à disposition de prêts à un an pour les entreprises au taux de 3,15% contre 3,32%. On attend d'ailleurs pour cette semaine les indicateurs économiques pour le mois de février afin de se faire une idée de l'impact de l'épidémie sur l'économie mondiale. À Paris, le CAC 40 clôture sur une progression de 0,27%, à 6.085,95 points.
Valeur en vue
Les investisseurs saluent la résilience de Faurecia dans un environnement morose pour l'industrie automobile mondiale. L'équipementier publie des résultats supérieurs aux attentes pour l'année 2019 et rassure sur ses perspectives. Le groupe, qui compte notamment améliorer sa marge opérationnelle en 2020, termine en tête du SBF 120 (+6,53%).
Mardi 18 février
Le fait du jour
Le marché est rattrapé par les craintes sur le coronavirus. Dans un communiqué publié lundi soir, Apple a fait savoir qu'il ne serait pas en mesure d'atteindre ses objectifs de ventes pour le deuxième trimestre de son exercice clos en septembre 2020. La fermeture des usines chinoises de la marque à la pomme pénalise la production. Résultat, la Bourse de Paris est mal orientée. L'indice CAC 40 a reculé de 29,1 points à 6.056,82 points, dans un volume d'échanges limité de 3,8 milliards d'euros.
Les valeurs liées au secteur automobile sont malmenées. Aux inquiétudes concernant le coronavirus s'ajoute la publication des chiffres décevants de livraisons de voitures neuves dans l'Union européenne. Elles ont chuté de 7,5% en janvier. Résultat, Renault s'enfonce et teste un plus bas depuis 2011 : -6,31%, à 30,94 euros l'action. Valeo, Plastic Omnium, Peugeot sont également emportés par la tendance baissière. Même Faurecia ne résiste pas -5%.
Valeur en vue
Carrefour affiche la plus forte hausse du CAC 40 (+3,52%). Le groupe est dopé par un relèvement de recommandation de Goldman Sachs qui passe de «neutre» à «acheter» assorti d'un nouvel objectif de cours à 20 euros contre 15,90 euros. Les analystes s'attendent à une amélioration de la rentabilité en France et à une accélération de la croissance au Brésil. Carrefour vient en effet de réaliser sa plus grosse acquisition dans le pays depuis plus de 10 ans : 30 magasins "cash and carry" de l'enseigne Makro.
Mercredi 19 février
Le fait du jour
L'indice CAC 40 termine en hausse de 0,9%, à 6.111,24 points, au plus haut depuis juillet 2007, dans un volume d'échanges moyen de 3,6 milliards d'euros. Si des inquiétudes demeurent, les investisseurs veulent se concentrer sur les aspects positifs : Pékin multiplie les initiatives pour relancer l'activité économique et les derniers chiffres officiels font état d'une diminution du nombre de nouveaux cas d'infection pour le deuxième jour d'affilée, au plus bas depuis le 29 janvier.
Aux Etats-Unis, la Bourse de New York a terminé en nette hausse mercredi, emmenant le Nasdaq (0,87%, à 9.817,18 points) et le S&P 500 (0,47% à 3386,15 points) à des niveaux inédits.
Valeur en vue
Renault retrouve des couleurs (+2,49% à 31,72 euros), après avoir décroché de plus de 6% la veille, pénalisé par la dégradation de sa note de crédit par l'agence de notation Moody's. L'embellie profite aussi secteur pétrolier. A la faveur des signaux positifs envoyés par la Chine, le baril de Brent progresse de 2% à presque 59 dollars. TechnipFMC grimpe de 2,99% à 15,86 euros et Total prend 0,79%, à 45,05 euros.
Jeudi 20 février
Le fait du jour
Après avoir flirté toute la journée avec les 6.100 points, l'indice CAC 40 a brusquement chuté en fin de séance pour terminer à 6.062,30 points (-0,80%) dans un volume d'échanges de 4 milliards d'euros. En cause : un regain d'inquiétude sur le nombre de cas de coronavirus en dehors de la Chine. Goldman Sachs a estimé aujourd'hui que les investisseurs sous-estimaient les effets négatifs potentiels du virus sur les actions.
Valeur en vue
La saison des résultats annuels se poursuit. La vedette du jour : Schneider Electric (+5,65% à 102,90 euros). Le groupe publie des résultats records au titre de l'exercice 2019, avec un bénéfice net en hausse de 3,4%. Il s'attend à une nouvelle amélioration de sa marge opérationnelle cette année.
Sur le SBF 120, le groupe minier Eramet dévisse de 13,67%, c'est le plus fort repli de l'indice. La publication des résultats annuels révèle une perte nette de 184 millions d'euros en 2019, contre un bénéfice de 53 millions un an plus tôt. Eramet est notamment pénalisé par la forte baisse du cours du manganèse (-21%). Le groupe prévoit une conjoncture encore difficile pour 2020.
Vendredi 21 février
Le fait du jour
La Bourse de Paris clôture la semaine dans le rouge (-0,54%) à 6.029,72 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,39 milliards d'euros. Les marchés se montrent soudainement moins sereins face à une nouvelle expansion de la propagation du coronavirus en dehors de Chine.
En outre, les investisseurs ont accueilli avec une certaine nervosité l'indice PMI américain. Celui-ci est tombé à son plus bas niveau depuis 2013, s'établissant à 49,6 points en février, tous secteurs confondus, contre 53,3 points en janvier.
Valeur en vue
Sur le SBF 120, Sopra Steria, numéro trois Français des services informatiques, est porté par la publication de résultats en hausse au titre de l'année 2019, et termine en tête de l'indice ( +12,22% à 161,60 euros). Le groupe ,qui affiche un bénéfice net de 160,3 millions d'euros en 2019 (en hausse de 28,1%), a également annoncé être en négociation pour racheter son concurrent SodiFrance.
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