(Crédits photo : Adobe Stock - )
Lundi 14 septembre
Le fait du jour
Après avoir oscillé entre 5.034 et 5.087 points, le CAC 40 termine la première séance de la semaine en territoire positif, mais sans direction claire : +0,35%, à 5051,88 points dans un volume d'échanges qui demeure faible (à peine 2 milliards d'euros). Les nouvelles mesures de confinement partiel ou total annoncées dans plusieurs pays comme le Royaume-Uni, Israël poussent les investisseurs à la prudence.
A contrario, les marchés américains saluent une série d'annonces de fusions-acquisitions au cours des dernières heures (la biotech Immunomedics par Gilead Sciences, le rachat du fabricant de processeurs Arm par Nvidia ou encore Oracle qui pourrait reprendre les activités nord-américaines du réseau social TikTok), et apprécient l'annonce de la reprise des essais cliniques du candidat vaccin contre le COVID-19 développé par AstraZeneca. Le Dow Jones a gagné 1,18% à 27.993,33 points, le S&P 500 1,27% à 3.383,54 points, et le Nasdaq 1,87% à 11.056,65 points.
Valeur en vue
Thales bénéficie de l'annonce de la Grèce qui ambitionne d'acquérir 18 avions de combat Rafale pour équiper ses forces aériennes. Le titre du spécialiste d'équipements et de systèmes électroniques, qui participe au programme, signe la meilleure performance du CAC 40 (+4,34%). A l'inverse, Total poids lourd de l'indice est pénalisé par le recul du pétrole. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a en effet revu à la baisse ses prévisions de demande pour 2020 et 2021 en raison de la pandémie.
Mardi 15 septembre
Le fait du jour
Le CAC 40 ne profite pas de la bonne tenue de Wall Street la veille. L'indice clôture sur une modeste hausse de 0,32%, à 5.067,93 dans un volume de transactions toujours modeste : 2,58 milliards d'euros.
Les marchés américains ont finalement calé. Le Dow Jones termine quasiment à l'équilibre après une séance en dents de scie (+0,01% à 27.995,60 points), le S&P 500 a gagné 0,52% à 3.401,20 points et le Nasdaq a progressé de 1,21% à 11.190,32 points.
Valeur en vue
L'actualité de la journée est marquée par la modification des termes du contrat de mariage entre Peugeot SA et Fiat Chrysler Automobile (FCA) dans le but de prendre en compte les conséquence s de la crise sanitaire sur leurs résultats et capitalisations. Si l'annonce profite à PSA (+2,16%), Faurecia, filiale de Peugeot considéré comme «perdant» de ces nouvelles annonces, termine sur un repli de 6,59%.
De son côté, le titre de Fnac Darty a grimpé de 3,94% profitant des propos de son directeur général. Dans un entretien diffusé sur BFM Business, Enrique Martinez estime que le chiffre d'affaires 2020 du distributeur spécialisé devrait en effet être proche de celui de 2019. Une bonne nouvelle pour les investisseurs et les analystes qui s'attendaient à un repli plus marqué.
Mercredi 16 septembre
Le fait du jour
A quelques heures du discours de Jerome Powell, les investisseurs sont peu enclins à prendre des risques. La Fed devrait annoncer ce soir qu'elle maintient sa politique monétaire, déjà ultra-accommodante, mais les marchés attendent surtout les commentaires de son président sur la conjoncture économique. Le CAC 40 clôture toutefois en territoire positif (+0,13% à 5 074,42 points après avoir gagné jusqu'à 0,47%).
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé : le Dow Jones gagne 0,13% à 28.032,38 points, le S&P 500 recule de 0,46% à 3.385,49 points tandis que le Nasdaq chute de 1,25% à 11.050,47 points, lesté par Amazon (-2,47%), Apple (-2,95%) et Tesla (-1,78%).
Si la Fed a assuré qu'elle maintenant sa politique monétaire ultra-accommodante avec des taux bas jusqu'à la fin de 2023 (dans une fourchette entre 0 et 0,25%), son président Jerome Powell a évoqué les incertitudes de la reprise, qui dépend «étroitement de l'évolution du virus».
Valeur(s) en vue
Pour la deuxième séance consécutive, les valeurs parapétrolières cotées sur le SBF 120 continuent de profiter de la hausse des cours du pétrole, portés par une baisse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis et par les perturbations de l'offre dans le Golfe du Mexique causées par l'ouragan Sally. Vallourec progresse de 4,9%, CGG de 5,73%, et TechnipFMC +4,82%.
Jeudi 17 septembre
Le fait du jour
La déception est forte au lendemain de la réunion de la Fed qui n'a abouti à aucune nouvelle annonce. Résultat, la cote parisienne a évolué dans le rouge toute la journée pour terminer à -0,69% à 5.039,50 points.
A l'issue d'une séance difficile pour le secteur technologique, Wall Street a également fini dans le rouge. Le Dow Jones recule de 0,47% à 27.901,98 points, le S&P 500 de 0,84% à 3.357,01 points, et le Nasdaq de 1,27% à 10.910,28 points.
Valeur en vue
Pénalisé par la chute vertigineuse de ses loyers, l'exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé un plan visant à renforcer son bilan comprenant notamment une augmentation de capital de 3,5 milliards d'euros. Cette opération vise à permettre au groupe de conserver une notation solidement ancrée en catégorie d'investissement ("investment grade"). Le titre perd 10,02% et entraîne Klépierre qui dégringole de 7,98%.
L'autre actualité du jour c'est l'impressionnante résilience du secteur de la santé animale. Virbac a annoncé mercredi soir, pour son premier semestre 2020, un chiffre d'affaires de 478,3 millions d'euros, en hausse de +3,1%.
Vendredi 18 septembre (actualisation à venir)
Le fait du jour
La Bourse de Paris se montre hésitante sur la marche à suivre en début de matinée, dans un marché animé par l'offre de Bankia sur Caixabank et par les discussions entre Euronext et le LSE sur la cession de la Bourse italienne.
Les multiples incertitudes quant à la politique de relance américaine, la situation sanitaire et le Brexit ont pesé sur le moral des investisseurs. Résultat, la Bourse de Paris termine la semaine en net recul : -1,22% repassant sous le seuil symbolique des 5000 points (à 4.978,18 points).
Valeur en vue
Unibail-Rodamco-Westfield continue d'être pénalisé par son annonce d'augmentation de capital (-10,53%) pour atteindre un plancher qui remonte à 20 ans, subissant de plein fouet le repli des consommateurs vers les achats en ligne.
SB (redaction@boursorama.fr)
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer