Lundi 8 juillet
CAC 40 : -0,63% à 7627,45 points et 3 milliards d'euros échangés
Le fait du jour
Après avoir gagné jusqu'à 0,9% peu après l'ouverture, la bourse de Paris a progressivement cédé ses gains au fil de la séance, achevant même la journée sur un recul, pénalisée par Teleperformance (-4,2%) et le luxe : -2,9% pour LVMH, -2,8% pour Kering ou encore -1,3% pour Hermès. Le secteur semble en effet pâtir de la victoire du NFP aux législatives. Son programme prévoit en effet davantage d'imposition pour les plus riches, ce qui pourrait potentiellement impacter le marché du haut de gamme. A l'inverse, TF1 et Metropole TV (M6) s'arrogent +1,9% et +1,8% respectivement, une réaction qui témoigne du soulagement des investisseurs après la défaite du RN. Le parti d'extrême droite prévoyait en effet la privatisation des chaînes publiques et par conséquent une concurrence accrue sur les ondes privées. La Bourse de New York a fini en ordre dispersé lundi, la prudence dominant chez les investisseurs avant une semaine marquée par la publication des chiffres de l'inflation américaine CPI et les auditions du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, devant les commissions bancaires du Sénat et de la Chambre des représentants. Le S&P 500 et le Nasdaq ont néanmoins signé de nouveaux records, portés par le secteur des semi-conducteurs. L'indice Dow Jones a, lui, cédé 0,1%, à 39.344,79 points. Nvidia a gagné 1,91% et entraîné dans son sillage Super Micro Computer (+6,23%), qui fabrique des serveurs optimisés pour l'intelligence artificielle en utilisant les puces de Nvidia, et Intel (+6,15%).
Valeur en vue
Une belle partie ou plutôt une bonne séance pour Ubisoft. Un peu moins de 2 mois après la présentation par l'éditeur de jeux vidéo de prévisions décevantes pour l'exercice en cours, Jefferies, affiche son optimisme à propos de l'éditeur de jeux vidéo. Le bureau d'études est passé de "sous-performance" à "achat", avec un objectif de cours rehaussé de 21,50 à 29 euros. Il pense que la combinaison d'un pipeline solide pour l'exercice 2025 basé sur des propriétés intellectuelles éprouvées, d'un réel changement d'orientation dans la monétisation vers des revenus récurrents, d'une inflexion du free cash flow (Ubisoft n'a pas été free cash flow positif depuis quatre ans) et d'une faible valorisation provoquera une revalorisation du cours de l'action.
Mardi 9 juillet
CAC 40 : -1,56% à 7.508,66 points à 3,5 milliards d'euros
Le fait du jour
La bourse de Paris conclut la séance sur un recul marqué, pénalisée par les nets reculs de Dassault Systèmes (-5,1%), Saint-Gobain (-3,1%) ou encore Capgemini (-3,2%). Le recul est général avec 38 des 40 valeurs du CAC qui s'inscrivent en baisse, seuls Stellantis et Orange tirant (modestement) leur épingle du jeu en s'arrogeant respectivement +0,3% et +0,5%. L'intervention de Jerome Powell devant le Sénat n'a visiblement pas convaincu des investisseurs qui attendaient davantage du patron de la Fed. Les cours se sont en effet alourdis au moment du discours prononcé par le président de la Réserve fédérale devant les parlementaires, que les intervenants ont semblé avoir du mal à décrypter. S'il a souligné que le marché du travail avait tendance à ralentir, Jerome Powell a aussi fait remarquer que le taux de chômage évoluait, à 4,1%, à un niveau particulièrement faible. L'indice Dow Jones a cédé 0,1%, à 39.291,97 points quand le Nasdaq Composite a,lui, avancé de 0,1% à 18.429,291 points.
Valeur en vue
Il y a eu du verre cassé aujourd'hui pour Verallia. Le producteur français d'emballage en verre pour les boissons et les produits alimentaires a reculé de 18,4% sur la séance en raison d'un abaissement d'objectifs. Il s'attend désormais à un Ebitda ajusté de 866 millions d'euros contre 1 milliard d'euros précédemment. Le groupe table sur une activité au deuxième semestre qui devrait se poursuivre à un rythme plus lent qu'annoncé. Verallia apportera davantage d'informations, le 25 juillet, lors de la présentation de ses résultats du premier semestre.
Mercredi 10 juillet
CAC 40 : +0,86% à 7.573,55 points à 3,5 milliards d'euros
Le fait du jour
La bourse de Paris obéit à un scénario un peu inverse à celui observé mardi : en repli initial vers 7.490 (le plancher testé la veille, mais également au lendemain du 1er tour des législatives), la CAC40 s'est redressé pour finir dans le vert. Les valeurs françaises bénéficient d'une nette détente des taux, tandis que le spread avec le Bund se contracte de -2,5 Pts, ce qui efface le creusement de +2,5Pts de la veille. Les investisseurs n'attendaient aucune surprise de la deuxième audition de Jerome Powell, devant la Chambre des représentants. La Bourse de New York a fini en hausse mercredi, portée notamment par les entreprises du secteur des semi-conducteurs avant la publication jeudi des chiffres de l'inflation CPI de juin. Le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint des records en séance portés notamment par la performance de Nvidia. Le Nasdaq a signé un 7e record consécutif en clôture et le S&P 500, un 6e.
Valeur en vue
TSMC a fait état d'une forte croissance de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre, dépassant largement les attentes, porté par l'essor de l'intelligence artificielle générative (IA). Le plus grand fabricant de semiconducteurs au monde, qui compte parmi ses clients Apple et Nvidia, a bénéficié de l'essor de l'IA, qui l'a aidé à surmonter la baisse de la demande due à la pandémie et a fortement stimulé le cours de l'action. Le chiffre d'affaires du groupe pour la période avril-juin s'est élevé à 673,51 milliards de dollars taïwanais (19,11 milliards d'euros), d'après les calculs de Reuters, au dessus des attentes des analystes qui tablaient sur un résultat à 654,27 milliards de dollars taïwanais, selon une estimation LSEG. Pour le seul mois de juin, TSMC, qui publie ses chiffres mensuellement en dollars taïwanais, a fait état d'une hausse de 33% de son chiffre d'affaires sur un an.Le groupe n'a pas fourni de détails dans sa brève déclaration de revenus.
Jeudi 11 juillet
CAC 40 : +0,71% à 7.627,13 points et 2,7 milliards d'euros échangés
Le fait du jour
La Bourse de Paris conclut la journée avec un gain de 0,71%, à 7627 points, tirée par Vivendi, Saint-Gobain et Teleperformance. Les marchés obligataires se montrent plus enthousiastes après la publication d'un CPI conforme aux attentes. La Bourse de New York a fini en ordre dispersé : seul le Dow Jones s'inscrivant dans le vert tandis que le Nasdaq a enregistré une nette baisse, les investisseurs s'étant détournés des grandes valeurs technologiques pour privilégier des entreprises plus petites après que des données ont alimenté l'hypothèse d'une baisse des taux d'intérêt en septembre. Il s'agit d'un coup d'arrêt pour le Nasdaq, après sept records de clôture consécutifs, et pour le S&P-500, qui avait connu six séances de hausse d'affilée.
Valeur(s) en vue
Vivendi a grimpé de plus de 5% en une séance. Le groupe envisagerait d'introduire sa filiale Canal+ à la Bourse de Londres avant la fin de l'année, a rapporté jeudi Bloomberg, alors que le conglomérat étudie la possibilité de se scinder quatre entités. Le groupe, dont Vincent Bolloré est l'actionnaire principal, travaille avec des conseillers, dont BNP Paribas SA, pour évaluer la scission de Canal+, ont déclaré des sources proches du dossier citées par Bloomberg.
Vendredi 12 juillet
CAC 40 : +1,27% à 7724,32 points et 2,8 milliards d'euros échangés
Le fait du jour
La bourse de Paris continue à grimper, bénéficiant notamment du rebond du luxe. Un certain optimisme semble de mise à l'approche d'une nouvelle saison très attendue de résultats trimestriels d'entreprises. Alors que l'incertitude politique pèse sur le marché parisien depuis maintenant plus d'un mois, les investisseurs espèrent que les fondamentaux vont reprendre le dessus dans un climat tendu. La saison des résultats trimestriels sourit généralement aux marchés car elle leur permettent d'oublier, au moins pour un temps, leur inquiétudes du moment.
Valeur(s) en vue
Edenred recule alors que Citigroup abaisse son objectif de cours de 52 à 45 euros sur le titre.
Retrouvez l'actualité de la semaine en podcast
LG, avec AOF, Reuters et Cercle Finance (redaction@boursorama.fr)
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