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Une semaine en Bourse : le récap du 20 au 24 janvier
information fournie par Boursorama 24/01/2020 à 15:15

(Crédits photo : Rawpixel -  )

(Crédits photo : Rawpixel - )

Lundi 20 janvier

Le fait du jour

Peu de mouvements, faibles volumes d'échanges…Les marchés européens manquent de dynamique en ce début de semaine en l'absence des marchés américains fermés pour le Martin Luther King Day. Seuls les changements de recommandation donnent un peu d'impulsion…La Bourse de Paris clôture en léger recul -0,36% vers les 6078 points pour seulement 1,9 milliard d'euros échangés. Le secteur du luxe paye les conséquences des craintes suscitées en Chine avec une éventuelle propagation du coronavirus. En effet, en pleine période de nouvel an chinois, ce virus très contagieux pourrait pousser les ressortissants du pays à limiter leurs déplacements, et donc leur consommation de produits de luxe.

La valeur à suivre

GTT est porté par une note d'Oddo BHFqui confirme sa recommandation «achat » tout en relevant son objectif de cours de 102 à 120 dollars. En prime, GTT est même placé dans la sélection de l'analyste au premier semestre 2020.

Mardi 21 janvier

Le fait du jour

Les marchés se focalisent sur la situation sanitaire en Chine. Les trois quarts des valeurs du CAC 40 abandonnent du terrain. L'indice parisien clôture cette séance en repli de 0,54% à 6045,99 points plombé par la chute des valeurs du luxe : LVMH, Hermès et Kering. Il faut dire que ces valeurs profitent très largement de la consommation chinoise et s'inquiètent d'un éventuel repli en cas de propagation du virus. Après des hausses continues, la Bourse de New York a clôturé en baisse. Dans ce contexte de crainte d'une propagation du coronavirus, les valeurs dans l'aérien sont également sous pression. Le titre Air France-KLM a perdu 2,6%.

La valeur à suivre

Même les plus grosses valeurs ne sont pas à l'abri des soubresauts. Kering, qui était sur des plus-hauts historiques la semaine dernière, accuse la plus forte baisse du CAC 40 avec la crainte d'une propagation du coronavirus en Chine. Le titre termine en repli de 2,6%.

Mercredi 22 janvier

Le fait du jour

Troisième séance de repli consécutif pour le CAC 40 qui clôture la séance en baisse vers les 6011 points dans un volume d'échanges de 3,2 milliards d'euros. Si les investisseurs se sont inquiétés d'une éventuelle propagation de l'épidémie de coronavirus en Chine, le repli de Sanofi (-2,73%) a égalementé lesté l'indice. Le bureau d'étude Liberum a abaissé sa recommandation sur le laboratoire pharmaceutique, 4e capitalisation du CAC 40. Du côté des marchés américains, le Nasdaq Composite clôture à +0,14%, à 9.383,76 points.

La valeur à suivre

Pierre & Vacances prend 12,7% grâce à sa branche activités touristiques et de location qui progresse respectivement de 14,2% et 13,1% au premier trimestre de son exercice 2019-2020. Une performance qui pousse Oddo BHF à réaffirmer son opinion "achat" avec un objectif de cours ajusté de 20 à 23 euros.

Jeudi 23 janvier

Le fait du jour

Les marchés restent toujours très attentifs à l'expansion du coronavirus en Chine et gardent en tête l'épidémie de SRAS de 2003 qui avait fait près de 800 morts.

En roue libre après un changement de recommandation de Citigroup de «neutre» à «vendre», Renault baisse de 5% en séance. Barclays revoit aussi à la baisse son objectif de cours, à 45 euros contre 59 euros auparavant. Ça coince également pour le loueur de voitures français Europcar Mobility Group qui accuse la plus forte baisse de la séance (-5,84%) après un abaissement de sa note de crédit, plus tôt dans la semaine, par Moody's de «sous revue» à «négative». L'agence de  notation mondiale se dit inquiète du ralentissement de l'économie  européenne, cumulée aux effets du Brexit sur ce segment.

Du côté de la macroéconomie, la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) est, comme on pouvait s'y attendre, ...un non évènement : l'institution financière reste sur une politique accommodante et laisse ses taux inchangés. Pour la quatrième séance consécutive, le CAC 40 clôture en repli : -0,65%, à 5.971,79 points.

La valeur à suivre

STMicroelectronics s'impose sur le CAC 40. Après avoir réalisé une performance boursière stratosphérique en 2019, le fabricant de puces électroniques franco-italien, notamment fournisseur d'Apple, continue de recevoir l'adhésion des marchés. Malgré un résultat net 2019 en baisse de 19,8% à 1,03 milliard de dollars, les investisseurs ont apprécié des chiffres meilleurs qu'attendu au dernier trimestre avec un chiffre d'affaires net de 2,75 milliards de dollars, en progression de 7,9% et une marge brute en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport au 3e trimestre à 39,3% quand le consensus visait 38,2%. Les investisseurs ont également apprécié le niveau soutenu des investissements, vu comme une marque de confiance pour l'activité sur l'année en cours.

Vendredi 24 janvier

Le fait du jour :

Soulagée par les actions prises par la Chine pour contenir la propagation du coronavirus dans le monde et dopée par une amélioration de l'activité dans le secteur privé allemand en ce début d'année, la Bourse de Paris a accéléré ce vendredi pour clôturer la journée à 6024,26 points, en hausse de 0,88% dans un volume d'échanges moyen de 3,6 milliards d'euros.
Du côté des valeurs, tandis que le laboratoire pharmaceutique français Ipsen s'écroule en Bourse (- 23,39%) après l'annonce de la suspension de l'ensemble des essais cliniques d'une molécule, Carrefour signe la plus forte hausse du CAC 40 + 5,44% à 15,42 euros, après un chiffre d'affaires 2019 supérieur aux attentes des analystes, à 80,7 milliards d'euros.

A New York, la Bourse termine la semaine en ordre dispersé partagée entre la crainte d'une propagation du virus chinois et des résultats meilleurs que prévu pour American Express et le fabricant de puces électroniques Intel.

La valeur à suivre :

Ipsen subit la pire chute de son histoire boursière et chute de 23,39% à 64,05 euros en séance.  Le groupe pharmaceutique français a annoncé vendredi qu'il suspendait l'administration du palovarotène dans le cadre d'essais cliniques ; une molécule destinée à traiter des maladies osseuses rares.

En queue de peloton également, Rémy Cointreau. Le groupe dévisse notamment après un recul plus marqué de ses ventes. Sur le dernier trimestre de l'année 2019, les ventes du groupe français de spiritueux se sont élevées à 290,2 millions d'euros, en recul de 11,3%. La moyenne des analystes ne tablait que sur un recul de 6%.

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