
Véronique Riches-Flores, présidente de RichesFlores Research. (© DR)
Selon Véronique Riches-Flores, présidente de RichesFlores Research, les valorisations boursières sont trop élevées. Les anticipations de croissance et de bénéfices pour 2021 et 2022 devraient diminuer dans les prochains mois.
La reprise mondiale s’essouffle, selon Véronique Riches-Flores de RichesFlores Research. En témoigne la faible dynamique des ventes au détail aux États-Unis et des activités dans les services encore déprimées (trafic aérien, tourisme, commerce, restauration, etc.).
Malgré le rebond spectaculaire des indicateurs d’activité qui a suivi la sortie du confinement, 11 millions d’emplois ont été perdus aux États-Unis. L’économie chinoise peine aussi à relancer la croissance, pénalisée par le recul de ses exportations.
Le risque lié au virus est toujours présent et la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier des crises sous-jacentes déjà présentes, dont le surendettement des entreprises et des Etats sous perfusion.
Entreprises et États sous perfusionCet endettement excessif obère la reprise de l’investissement. L’économiste estime qu’il rend peu crédible le scénario d’une reprise de l’inflation cyclique.
Les tensions géopolitiques et commerciales sont là pour durer. Les anticipations de croissance mondiale pour 2021 et 2022 paraissent donc fragilisées.
Véronique Riches-Flores pense que les marchés ont «grillé les étapes» et que les prévisions de croissance devraient être revues en baisse. Elle prévoit une réduction des anticipations de profits d’entreprises pour les deux trimestres à venir.
Le risque souverain
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