((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
L'un des vice-ministres de la Défense de Taïwan se rendra cette semaine aux États-Unis pour une cérémonie marquant l'achèvement d'un nouvel avion de combat F-16 pour l'île, le premier voyage de ce type reconnu depuis l'entrée en fonction du président américain Donald Trump.
Les États-Unis ont approuvé en 2019 une vente de 8 milliards de dollars d'avions de combat Lockheed Martin LMT.N F-16V à Taïwan, un accord qui porterait la flotte de F-16 de l'île à plus de 200 avions, la plus importante d'Asie, afin de renforcer ses défenses face à une menace accrue de la Chine, qui considère Taïwan comme la sienne.
Taïwan a converti 141 F-16A/B en F-16V et a commandé 66 nouveaux F-16V, dotés d'une avionique, d'un armement et de systèmes radar perfectionnés pour mieux faire face à l'armée de l'air chinoise, et notamment à ses chasseurs furtifs J-20.
Cependant, Taiwan s'est plaint des retards dans la livraison des nouveaux F-16V, affirmant que les problèmes incluent des questions logicielles.
S'adressant aux journalistes à Taipei mercredi, le directeur du département de planification de l'armée de l'air taïwanaise, Chiang Yuan-chi, a déclaré que le premier des nouveaux F-16V quitterait l'usine de l'État américain de Caroline du Sud cette semaine.
Un vice-ministre taïwanais de la défense conduira une délégation pour assister à la cérémonie, a-t-il ajouté, sans nommer le ministre ni donner d'autres détails. Taïwan compte deux vice-ministres de la défense.
"Le premier F-16V a été assemblé", a déclaré M. Chiang, ajoutant que la commande devrait être achevée d'ici l'année prochaine.
Les pilotes taïwanais de F-16 sont formés à la base aérienne de Luke, en Arizona.
Le Pentagone n'a pas répondu à une demande de commentaire en dehors des heures de bureau.
Contrairement aux visites aux États-Unis de hauts fonctionnaires d'alliés tels que le Japon et la Grande-Bretagne, qui se déroulent ouvertement, celles des fonctionnaires taïwanais, en particulier des militaires, restent discrètes et ne sont souvent pas confirmées officiellement.
L'année dernière, le chef de la marine taïwanaise s'est rendu aux États-Unis.
La Chine a demandé à plusieurs reprises aux États-Unis de mettre fin à tout contact militaire avec Taïwan, dont le gouvernement rejette les revendications de souveraineté de Pékin.
Le bureau des affaires taïwanaises de la Chine n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Les États-Unis sont tenus par la loi de fournir à Taïwan les moyens de se défendre, mais les deux pays n'ont pas de relations diplomatiques officielles, Washington ne reconnaissant que le gouvernement de Pékin et non celui, démocratiquement élu, de Taipei.
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