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Un dernier cadeau de Noël pour les investisseurs ?
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 03/01/2022 à 08:25

L'optimisme semble pour l'instant revenu sur les principales bourses mondiales, notamment aux Etats Unis. (Crédits photo : Pexels - Negative Space )

L'optimisme semble pour l'instant revenu sur les principales bourses mondiales, notamment aux Etats Unis. (Crédits photo : Pexels - Negative Space )

Le « Santa Claus rally » est une tendance observée en fin d'année impliquant une hausse des marchés actions pendant les 5 derniers jours de bourse de décembre et les 2 premiers jours de janvier.

Selon des rapports fondés sur des analyses de données remontant à 1950, ces jours constituent la semaine durant laquelle le S&P 500 a le plus de chance (77,9 %) d'enregistrer des gains au cours d'une année donnée. Les causes de cette tendance sont incertaines. « Elle a été attribuée aux dépenses des ménages pendant les fêtes, à l'optimisme qui règne à cette période ou à la liquidation des positions en fin d'exercice par les institutions », indique la société de gestion Axa IM. Celle-ci estime cependant moins probable qu'un tel phénomène se produise en 2021, les marchés étant confrontés aux incertitudes concernant l'impact du variant Omicron.

Je vais bien, tout va bien…

Cependant, l'optimisme semble pour l'instant revenu sur les principales bourses mondiales, notamment aux Etats Unis. « Ainsi, la révision à la hausse de la croissance américaine (2,3% au troisième trimestre selon la dernière estimation du département du Commerce publiée mercredi, en rythme annualisé, contre 2,1% anticipés) semble avoir marqué le début des festivités de fin d'année. Compte tenu de ces données favorables, la croissance 2021 pourrait atteindre 5,6%, après le recul de 3,4% de l'année précédente », notent les experts de la société WiseAM. Au-delà des signaux sanitaires favorables, les opérateurs ont donc puisé dans les bonnes surprises économiques outre Atlantique la source de leur regain de forme.

Les marchés actions ont par conséquent été marqués par une poursuite de l'appétit pour le risque : sur la semaine passée, le S&P et le CAC 40 ont chacun progressé de 2,3% et le Nasdaq de 3,2%. «On pourrait se laisser porter par la magie de Noël d'un petit rally de fin d'année», estime de son côté Sébastien Grasset, Membre du Directoire et Directeur de l'Asset Management chez Auris Gestion.

Le marché achète finalement un cadeau de fin d'année que la société justifie comme suit : «Omicron est certes plus contagieux mais sa dangerosité semble plus faible et l'efficacité des vaccins (cf. les annonces de Novavax et d'AstraZeneca) ainsi que le déploiement annoncé de nouveaux traitements (autorisation reçue de la FDA pour le traitement de Merck faisant suite à celle reçue par Pfizer) permettent de rêver à des lendemains meilleurs.»

Courage, fuyons

Cette année s'avère donc excellente du point de vue des indices boursiers, à l'exception notable de la Chine et de l'Amérique du. Et pourtant… les investisseurs ont abordé la trêve des confiseurs et les fêtes de fin d'année avec un moral plutôt en berne. «Les investisseurs Tech sont très pessimistes avec un HSNSI (sentiment des investisseurs sur le Nasdaq) à -21%, ce qui correspond à peu près aux niveaux des 2 autres points bas de l'année», souligne Laurent Puget, Président d'OTEA Capital.

Et les investisseurs généralistes ne sont pas beaucoup plus à la fête, affichant à peu près le même pessimisme que celui qui a prévalu la plupart du temps cette année, poursuit le gérant. L'indice "Fear & Greed" est à 36 sur une échelle de 100 et la volatilité reste supérieure à 20. Pour mémoire entre 2016 et 2020, à quelques exceptions près, elle se situait plutôt entre 10 et 15. «Le monde de l'investissement financier continue, malgré des performances hors du commun, à afficher une grande prudence», résume ainsi Laurent Puget.

Un paradoxe de plus dans un environnement de marché qui n'en est pas un près. Mais d'après le paradoxe de Curry, si cette si cette phrase est vraie… alors le Père Noël existe !

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