par Foo Yun Chee
BRUXELLES, 8 février (Reuters) - L’Union européenne (UE) a besoin de mieux comprendre le monde numérique futuriste connu sous le nom de "métaverse" avant de pouvoir décider de la façon de le réguler, a indiqué mardi Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence.
Le métaverse implique un réseau d’environnements virtuels accessibles via différents appareils où les utilisateurs peuvent travailler, socialiser et jouer. Il est devenu de plus en plus commenté depuis que Facebook FB.O a changé en octobre son nom en Meta pour refléter son pari sur ce nouveau secteur.
La décision du géant des réseaux sociaux a suscité des inquiétudes au sujet d'une possible domination du groupe américain.
"(...) Le métaverse est déjà là. Alors bien sûr, nous commençons à analyser quel sera le rôle d’un organisme de régulation, quel est le rôle de notre législation", a déclaré la commissaire à plusieurs journaux allemands lors d'un événement en ligne.
"Tout ce que nous faisons doit être basé sur des faits et sur les informations que nous pouvons obtenir", a affirmé Margrethe Vestager, qui représente le Danemark au sein de la Commission européenne.
Facebook est déjà dans le collimateur de la commissaire européenne à la concurrence pour sa collecte et son utilisation des données. Les entreprises peuvent être condamnées à une amende allant jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires mondial si elles sont reconnues coupables d’avoir enfreint les règles européennes de la concurrence.
Meta, qui parie que le métaverse sera le successeur de l’internet mobile, a investi massivement dans la réalité virtuelle et augmentée.
(Version française Lou Phily, édité par Blandine Hénault)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer