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UBS: le gendarme bancaire suisse surveille "de très près" l'intégration de Credit Suisse
information fournie par Boursorama avec AFP 09/11/2023 à 12:51

La Finma, l'autorité suisse de surveillance du secteur bancaire, suit "de très près" l'intégration de Credit Suisse à UBS, indique-t-elle jeudi, estimant que ce rapprochement comporte des risques pendant sa phase de mise en oeuvre.

( AFP / FABRICE COFFRINI )

( AFP / FABRICE COFFRINI )

La Finma publie chaque année un rapport dans lequel elle dresse la liste des risques à surveiller pour l'ensemble du secteur bancaire en Suisse.

Cette année, ce gendarme du secteur bancaire helvétique a ajouté deux risques à sa liste, dont le risque de liquidité et de refinancement, qui a été au coeur de la crise qui a fait chuter Credit Suisse.

Son sauvetage en mars avait mis en évidence qu'une "pénurie de liquidités peut être à l'origine d'une situation de crise significative", indique la Finma dans son rapport.

Elle compte également se pencher sur la façon dont les banques suisses utilisent l'intelligence artificielle.

En mars, un mouvement de panique s'était emparé des marchés et Credit Suisse, la deuxième plus grande banque du pays, s'était approchée d'une faillite. Les autorités suisses, dont la Finma, s'étaient réunies dans l'urgence pour imposer son rachat par UBS.

Dans son rapport sur les risques, la Finma souligne que Credit Suisse doit maintenant être restructurée.

Or, pendant la phase d'intégration, un des principaux écueils qu'UBS va devoir surveiller est le "contrôle inadéquat" des risques "du fait de l'absence d'une vue globale et holistique" des activités de son ex-rivale, note la Finma. Le géant bancaire avait eu moins de trois jours pour se décider avant de racheter son ancienne concurrente, en grande difficulté.

Avec la vente d'activités qu'UBS ne souhaite pas garder, l'intégration comporte aussi "des risques financiers", ajoute la Finma.

Mais elle met également en évidence qu'avec la réduction du personnel et l'intégration de leurs systèmes technologiques, "les risques de pannes informatiques, de cyberattaques ou de fraude sont nettement plus élevés pendant le processus d'intégration", écrit-elle dans son rapport.

Mardi, UBS a fait état d'une perte trimestrielle plus lourde que prévu de 785 millions de dollars (732 millions d'euros) en raison des dépenses d'intégration.

Le géant bancaire est toutefois parvenu à stabiliser Credit Suisse, qui avait essuyé des retraits massifs d'argent dans les mois précédant sa chute. "Pour la première fois depuis un an et demi", les afflux de fonds sont redevenus positif pour Credit Suisse durant le troisième trimestre, avait insisté UBS.

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