
( AFP / BERTRAND GUAY )
Ubisoft a repoussé mercredi au 14 février 2025 la sortie du prochain épisode de sa saga "Assassin's Creed", une décision qui, combinée au succès moindre qu'anticipé du jeu "Star Wars Outlaws", l'a conduit à revoir à la baisse ses objectifs financiers.
"La performance de notre deuxième trimestre n'a pas été à la hauteur de nos attentes", a déclaré dans un communiqué Yves Guillemot, PDG du géant français des jeux vidéo, soulignant avoir donné plus de temps à ses équipes pour peaufiner la réalisation de "Assassin's Creed Shadows".
Ce nouvel opus de la série la plus populaire du groupe devait initialement sortir mi-novembre.
"Bien que le jeu soit finalisé, les enseignements tirés de la sortie (fin août) de +Star Wars Outlaws+ nous ont amenés à accorder plus de temps au +polish+ du titre", a indiqué Ubisoft a propos de cet opus très attendu, qui se déroule dans le Japon féodal.
S'il se dit satisfait des notes et des évaluations des utilisateurs pour "Star Wars Outlaws", les premières ventes "se sont avérées plus faibles que prévu", a reconnu l'éditeur, indiquant que ses équipes étaient mobilisées pour "peaufiner et améliorer l'expérience des joueurs".
Ubisoft annonce également mettre fin à son modèle de "Season Pass" pour "Assassin's Creed Shadows", un système qui permettait aux joueurs ayant acheté une version plus onéreuse du jeu de lancer l'aventure avant les autres.
"Nous reconnaissons la nécessité d'une plus grande efficacité tout en satisfaisant des joueurs exigeants", a affirmé Yves Guillemot dans le communiqué de presse.
Il annonce une revue en interne pour atteindre "un modèle plus performant" pour les actionnaires.
Avec ces changements, le géant des jeux vidéo espère se relancer alors qu'il traverse une passe difficile et que son action a perdu plus de 50% de sa valeur depuis le début de l'année.
L'entreprise est également régulièrement attaquée sur les réseaux sociaux sur la qualité de ses jeux et les messages qu'ils véhiculent.
"Notre objectif n’est pas de promouvoir un agenda particulier", s'est défendu Yves Guillemot, rappelant qu'Ubisoft était "avant tout une entreprise de divertissement".
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