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L'éditeur français de jeux vidéos Ubisoft a annoncé mercredi une baisse de 20,5% de son net bookings pour l'ensemble de son exercice décalé, après des partenariats inférieurs aux attentes pour des raisons de calendrier.
Le fabriquant des jeux vidéos Assassin's Creed ou Lapins Crétins a fait état de réservations nettes ("net bookings") de 1,85 milliard d'euros pour l'ensemble de l'exercice à fin mars, légèrement en dessous de ses prévisions à environ 1,9 milliard d'euros.
Ubisoft "prévoit d’annoncer une nouvelle organisation d’ici la fin de l’année, avec pour objectif de mieux répondre aux attentes des joueurs, de garantir une qualité de jeu supérieure et d’assurer une allocation disciplinée du capital", a dit la société dans un communiqué.
Pour l'exercice 2025-2026, le groupe s'attend à un net bookings stable sur un an, un résultat opérationnel non-IFRS proche de l’équilibre et un free cash-flow négatif "reflétant la transformation du Groupe", selon un communiqué.
Le groupe prévoit de bénéficier d'un solide back-catalogue s'appuyant notamment sur "Assassin's Creed Shadows" et la sortie de "Siege X", qui devrait générer une forte croissance des réservations nettes de la franchise en 2025-2026.
Il cite également les bénéfices à venir des partenariats récurrents ainsi que du line-up avec "Anno 117 : Pax Romana", le remake de Prince of Persia", "Rainbow Six Mobile" et "The Division Resurgence".
"Ubisoft a fait face à des défis cette année, avec des dynamiques contrastées au sein de notre portefeuille dans un environnement fortement concurrentiel au sein de l’industrie", a déclaré Yves Guillemot, co-fondateur et directeur général du groupe.
"Malgré ces difficultés, Ubisoft est parvenu à générer un free cash-flow positif sur l’exercice, reflet de la discipline appliquée à travers le Groupe", a-t-il ajouté.
Fin mars, la société a créé une filiale pour ses franchises "Assassin's Creed", "Far Cry" et "Tom Clancy's Rainbow Six". Le groupe chinois Tencent investira 1,16 milliard d'euros pour acquérir 25% des parts de la nouvelle filiale, estimée à environ 4 milliards d'euros.
À la suite de la clôture de la transaction Tencent, le groupe prévoit de maintenir une dette nette consolidée proche de zéro.
(Rédigé par Mara Vîlcu, avec Adrianna Ebert, édité par Kate Entringer)
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