
ubisoft 2 (Crédit: / Adobe Stock)
L'éditeur de jeux vidéo a enregistré des résultats semestriels dégradés comme attendu. Il fait l'objet de la part des « gamers » d'un « Ubisoft bashing ».
Alors que la dimension spéculative constitue le principal catalyseur du titre, les rumeurs vont bon train sur un possible retrait de la cote par la famille Guillemot et son partenaire chinois Tencent, la direction de l'éditeur s'est montrée laconique sur le sujet relatant « examiner toutes les options stratégiques ».
Les résultats semestriels se sont avérés, en revanche, conformes aux attentes après l'avertissement sur les résultats lancé fin septembre. Sur la base d'un chiffre d'affaires de 642,3 millions d'euros, en repli de 21,9 %, en raison notamment de l'échec de son jeu Star Wars Outlaws, mais aussi, plus inquiétant, de la baisse des ventes de son back catalogue (c'est-à-dire des jeux sortis il y a plus d'un an), du fait d'un essoufflement de sa vache à lait, le jeu Rainbow Six Siege, le groupe a accusé, au cours du premier semestre de son exercice 2024-2025 (clos au 31 mars), une perte opérationnelle (non-IFRS) de 252,1 millions, contre un bénéfice de 43,5 millions, un an auparavant.
Nouveaux objectifs confirmés
Les nouveaux objectifs annuels, à savoir un montant des ventes d'environ 1,95 milliard, ainsi qu'un résultat opérationnel et un flux de trésorerie proches de l'équilibre, ont aussi été confirmés. Pour y parvenir, les espoirs du groupe se portent sur le lancement du nouvel opus d'Assassin's Creed mi-février, et sur les corrections apportées à Star Wars Outlaws pour lui donner une seconde chance.
Les progrès en matière de réductions des coûts, qui ont atteint 106 millions sur le semestre pour un montant attendu de 200 millions sur l'exercice, sont aussi mis en avant. Reste à savoir si les joueurs vont suivre.
La situation financière se tend avec un ratio d'endettement net sur fonds propres de 83% au 30 septembre, ce qui pourrait se traduire par un appel au marché.
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