(AOF) - Sur les premiers 9 mois de l'année 2024, les revenus de Tyson Foods s'élèvent à de 39,74 milliards de dollars, en hausse de 0,5 % par rapport à l'année précédente. Son bénéfice d'exploitation ressort à 884 millions de dollars, soit une augmentation de 816 millions de dollars par rapport à l'année précédente. Le BPA est de 1,25 dollar, en hausse de 1,81 dollar par rapport aux 9 premiers mois de l'année 2023. Sur cette période, le free cash flow s'élève à 1,09 milliard de dollars, soit une progression de 1,22 milliard de dollars par rapport à l’exercice précédent.
"Au troisième trimestre, nous avons généré le plus fort résultat d'exploitation ajusté des sept derniers trimestres tout en générant un solide cash-flow libre", a commenté Donnie King, président de Tyson Foods.
Le résultat d'exploitation sur ce trimestre ressort à 341 millions de dollars contre une perte d'exploitation l'an dernier de 350 millions de dollars.
Quant à ses perspectives pour l'année 2024, Tyson Foods table sur un bénéfice d'exploitation ajusté entre 1,6 milliard et 1,8 milliard de dollars. Le groupe s'attend à ce que ses ventes soient relativement stables pour 2024 par rapport à l'exercice 2023.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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