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Trump dit que la Chine ne veut pas qu'il soit réélu-entretien Reuters
information fournie par Reuters 30/04/2020 à 06:12

(Déclarations supplémentaires)

par Steve Holland

WASHINGTON, 30 avril (Reuters) - Donald Trump a déclaré mercredi qu'il estimait que la gestion par la Chine de l'épidémie du nouveau coronavirus était la preuve que Pékin "fera tout ce qui est en son pouvoir" pour faire échouer sa campagne en vue d'une réélection à la présidence des Etats-Unis en novembre prochain.

Dans un entretien accordé à Reuters dans le Bureau ovale, Donald Trump a dit qu'il étudiait différentes options pour que la Chine subisse les conséquences de ses actions à l'origine de la crise sanitaire. "Je peux faire beaucoup de choses", a-t-il assuré.

Le chef de la Maison blanche a accentué ces dernières semaines ses critiques envers la Chine à laquelle il impute la responsabilité de l'épidémie qui a tué au moins 60.000 personnes aux Etats-Unis, selon un décompte de Reuters, et plongé l'économie américaine dans une profonde récession, jetant une ombre sur les espoirs de Trump d'obtenir un second mandat.

Il est apparu nostalgique de la solidité de l'économie qu'il vantait régulièrement avant la crise sanitaire, laquelle a provoqué la fermeture de commerces et entreprises et entraîné l'explosion des inscriptions au chômage. "Nous avions la plus forte économie de l'histoire", a dit le président américain.

Donald Trump, souvent accusé de ne pas avoir agi suffisamment tôt pour préparer les Etats-Unis à affronter la propagation du coronavirus, a répété croire que la Chine aurait dû s'activer pour alerter bien plus tôt la communauté internationale des dangers du coronavirus.

Interrogé sur l'hypothèse de recourir à des droits de douane ou à d'autres outils économiques contre la Chine, il n'a pas voulu entrer dans les détails. "Il y a beaucoup de choses que je peux faire", a-t-il dit. "Nous étudions ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.

"TOUT POUR ME FAIRE PERDRE"

Le président républicain a estimé que Pékin voulait que son rival démocrate Joe Biden remporte la présidentielle américaine afin d'alléger la pression que Trump dit avoir placé sur la Chine en matière de commerce et sur d'autres questions.

Il a déclaré que la Chine ferait "tout ce qui est en son pouvoir pour me faire perdre" le scrutin du 3 novembre prochain.

Trump a par ailleurs ajouté qu'il ne considérait pas l'élection présidentielle comme un référendum sur sa gestion de la crise sanitaire.

Aux yeux du président américain, des représentants chinois font constamment usage des relations publiques "pour tenter de donner l'apparence" qu'ils sont innocents.

Un haut représentant de l'administration américaine, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué mercredi qu'une "trêve" informelle convenue par Trump et son homologue chinois Xi Jinping fin mars, sur la guerre des mots entre Washington et Pékin à propos de l'épidémie, semblait désormais révolue.

Les deux dirigeants avaient promis que leurs gouvernements feraient tout leur possible pour coopérer dans l'optique d'endiguer la propagation du coronavirus. Mais ces derniers jours, Washington et Pékin ont intensifié leurs accusations réciproques sur les origines du virus et la lutte contre l'épidémie.

Donald Trump et ses principaux conseillers se sont toutefois gardés de critiquer Xi Jinping, que le président américain a qualifié à plusieurs reprises d'"ami".

La gestion par Trump de la crise sanitaire est scrutée de près. Un sondage réalisé par Reuters/Ipsos en début de semaine montre que moins de la moitié des Américains interrogés disent approuver sa gestion de la lutte contre l'épidémie.

Une bonne nouvelle est toutefois parvenue au président américain, avec des données préliminaires suggérant que l'antiviral expérimental remdesivir de Gilead Sciences GILD.O permet d'accélérer la guérison des patients atteints du COVID-19.

Donald Trump a aussi cherché à faire accélérer le développement d'un vaccin. "Je crois que les choses avancent vraiment bien", a-t-il dit au cours de l'entretien accordé à Reuters.

(version française Jean Terzian)

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1 commentaire

  • 30 avril 07:27

    Il n'y a pas que la Chine qui ne souhaite pas la réélection de Mister Javel.


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