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SYNTHESE 3-Les banques canadiennes BMO et Scotiabank mettent en garde contre une croissance molle jusqu'à ce que les taux d'intérêt soient abaissés
information fournie par Reuters 27/02/2024 à 16:15

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajoute les détails de la conférence téléphonique, les actions)

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BMO manque les estimations de bénéfices, la Banque Scotia les dépasse

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Les prêteurs donnent le coup d'envoi des résultats des banques canadiennes pour le 1er trimestre

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Les actions de BMO chutent de 5,5 %, celles de la Banque Scotia augmentent de 2,7 %

par Nivedita Balu et Niket Nishant

La Banque de Montréal BMO.TO et la Banque de Nouvelle-Écosse BNS.TO , deux des plus grandes banques du Canada, ont mis en garde mardi contre la faiblesse de la croissance au pays jusqu'à ce que la banque centrale commence à abaisser les taux d'intérêt élevés, une situation qui a forcé les prêteurs à mettre de côté d'importants fonds pour les mauvais jours.

BMO n'a pas atteint les estimations des analystes concernant son bénéfice trimestriel, car elle a constitué des provisions pour créances douteuses plus importantes que prévu, mais sa consœur Scotiabank a dépassé les estimations de bénéfice, car elle a gagné plus sur les prêts en raison des taux d'intérêt élevés.

Les actions de BMO ont chuté de 5,5 % dans les premiers échanges à Toronto, tandis que celles de la Banque Scotia ont augmenté de 2,7 %.

"Nous nous attendons à ce que la croissance économique nord-américaine reste faible au cours du premier semestre de cette année avant de se redresser vers la fin de l'année grâce à la baisse des taux d'intérêt", a déclaré Darryl White, chef de la direction de BMO, aux analystes.

Les économistes s'attendent à ce que la Banque du Canada attende au moins jusqu'en juin pour réduire son taux d'intérêt directeur, après l'avoir augmenté de 475 points de base depuis 2022, ce qui aura un impact sur la confiance et les dépenses des consommateurs.

Au Canada, où les grandes banques dominent le marché des prêts et des services bancaires aux particuliers, les ménages ont emprunté massivement pour acheter des biens immobiliers, mais sont confrontés à des difficultés pour rembourser leurs emprunts en raison de la hausse du coût de la vie.

Si la hausse des taux d'intérêt a ralenti la demande de crédit, elle permet aux banques de gagner de l'argent grâce à leurs activités de prêt.

La Banque Scotia a bénéficié de ses activités bancaires internationales dans certaines régions d'Amérique latine et d'Amérique du Sud, où les banques centrales ont commencé à réduire leurs taux d'intérêt.

Le directeur général Scott Thomson a néanmoins prévenu que l'économie canadienne serait moins performante que les économies des États-Unis et de l'Amérique latine, mais il s'attend à une certaine "accélération de la croissance" en réponse à l'assouplissement des politiques et à l'activité accrue des marchés de l'immobilier résidentiel.

La banque a déclaré qu'elle s'attendait à ce que la marge nette d'intérêt pour le segment bancaire canadien soit modérée.

BMO, qui tire environ un tiers de ses revenus des États-Unis et près de la moitié du Canada, a déclaré que même si les taux devraient exercer une pression sur les consommateurs qui renouvellent leur prêt hypothécaire, ils ont la capacité d'absorber des paiements plus élevés.

BMO a déclaré un bénéfice ajusté de 2,56 dollars canadiens par action, alors que les analystes l'estimaient à 3,02 dollars canadiens, selon les données du LSEG. Le bénéfice de 1,69 $CAN de la Banque Scotia a battu les estimations de 8 cents canadiens.

La Banque Scotia a déclaré que le revenu net d'intérêts (NII), la différence entre les intérêts que les banques gagnent sur les prêts et ceux qu'elles versent sur les dépôts, a augmenté de 4,6 %, tandis qu'à BMO, il a augmenté de 17 %, bénéficiant de l'acquisition de la Bank of the West.

John Aiken, analyste chez Jefferies, a déclaré que la Banque Scotia avait obtenu de "bons résultats en matière de contrôle des coûts", mais a noté que ses unités Canada et International avaient vu leurs portefeuilles de prêts diminuer, tandis que les créances douteuses augmentaient.

À BMO, les provisions pour pertes sur créances (PCLs) ont presque triplé, ce qui a compensé les gains provenant de l'augmentation du bénéfice net. Les réserves de la Banque Scotia ont augmenté d'environ 51 %.

Les banques ont cherché à croître en dehors du marché canadien saturé, BMO ayant acheté pour 16 milliards de dollars le banque régional américain Bank of the West et la Banque Scotia ayant ciblé le commerce nord-américain de 1,6 trillion de dollars passant par le Mexique.

BMO a déclaré qu'elle avait également été affectée par une commission spéciale de 313 millions de dollars canadiens imposée par la Federal Deposit Insurance Corporation des États-Unis et par des pertes de 136 millions de dollars canadiens résultant de la vente de son portefeuille de prêts pour véhicules de loisir.

La FDIC a facturé aux banques des frais pour reconstituer son fonds d'assurance-dépôts, qui a été vidé de 16 milliards de dollars par l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank aux États-Unis l'année dernière.

Darko Mihelic, analyste chez RBC Capital Markets, a noté que tous les secteurs de BMO ont publié des résultats inférieurs aux estimations, avec "beaucoup de bruit au cours du trimestre"

(1 $ = 1,3507 dollar canadien)

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