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SYNTHESE 2-Deux drones israéliens s'écrasent au Liban, frappes de Tsahal près de Damas
information fournie par Reuters 25/08/2019 à 23:19

 (Bilan des frappes précisé paragraphe 10)
    par Suleiman Al-Khalidi et Jeffrey Heller
    BEYROUTH/JERUSALEM, 25 août (Reuters) - Deux drones
israéliens se sont écrasés dimanche dans une zone de la banlieue
de Beyrouth dominée par le Hezbollah, le parti chiite libanais
soutenu par l'Iran, quelques heures après des frappes menées par
l'aviation israélienne près de la capitale syrienne, Damas.
    A la suite de la chute des deux drones, le chef du
Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis d'abattre les drones
israéliens qui s'aventureraient dans l'espace aérien libanais et
prévenu l'armée israélienne de se préparer à une riposte.
    Le Premier ministre libanais Saad Hariri a dénoncé une
"nouvelle agression" destinée à déstabiliser la région.
    Un des drones israéliens est tombé et l'autre a explosé près
du sol. L'incident s'est produit aux premières heures de
dimanche à 02h30, soit samedi 23h30 GMT, dans les faubourgs sud
de Beyrouth, a indiqué l'armée libanaise.
    Un porte-parole du Hezbollah a déclaré à l'agence de presse
nationale libanaise (NNA) que le deuxième drone transportait des
 explosifs et avait fortement endommagé le centre de presse du
Hezbollah situé à Dahiyeh.
    Il s'agit du premier incident de ce type depuis la guerre de
2006 entre le Hezbollah et Israël.
    Pour Hassan Nasrallah, cette attaque "suicide" aux drones
avait un objectif précis et elle constitue une violation de
l'accord conclu en 2006 à la fin de la guerre entre Israël et le
Hezbollah qui avait duré un mois.
    "Si nous ne bougeons pas avec cette violation, cela
constituera un chemin dangereux pour le Liban", a-t-il dit en
laissant entendre que la riposte pourrait intervenir d'ici
quelques jours.
    Si les autorités israéliennes n'ont rien dit sur l'incident
libanais, elles ont en revanche communiqué sur les frappes
aériennes contre les forces iraniennes et des milices chiites
samedi près de Damas. Ces frappes, a dit Israël, avaient pour
but d'empêcher le lancement d'une attaque aux "drones tueurs"
contre Israël.  
    Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, deux
membres du Hezbollah, un Iranien et deux autres personnes à
l'identité non révélées ont été tués lors de ces frappes.
    Ces raids visaient des agents de la force Al Qods, l'unité
d'élite des Gardiens de la Révolution islamique iraniens, et des
milices chiites qui se préparaient à mener, à partir de la
Syrie, des attaques de drones contre des sites en Israël dans
les prochains jours, a indiqué Tsahal dans un communiqué.
    
    TUE-LE D'ABORD
    Un porte-parole de l'armée israélienne, le colonel Jonathan
Conricus, a expliqué aux journalistes qu'"un certain nombre
d'attaques de drones", chacun armé de plusieurs kilos
d'explosifs, devaient être lancées simultanément jeudi dernier
dans le nord d'Israël, mais que ce plan avait été déjoué.
    Il n'a pas dit quelles mesures Israël avait prises ce
jour-là. Il a décrit les "drones tueurs", conçus pour frapper
des cibles, comme extrêmement précis. 
    L'armée a publié jeudi des images de vidéo-surveillance en
censées montrer les agents iraniens jeudi près du site de
lancement des drones.
    Dans la vidéo, quatre personnes sont en train de marcher,
l'une d'elles portant un objet que l'armée a identifié comme
étant un "drone tueur".
    Selon Jonathan Conricus, les drones, accompagnés par les
agents iraniens", étaient arrivés d'Iran à l'aéroport de Damas
plusieurs semaines auparavant et avaient été emmenés dans un
complexe contrôlé par la force Al- Qods dans un village situé au
sud-est de la ville.
    Et, a-t-il ajouté, Israël a mené les frappes de samedi après
avoir appris qu'une nouvelle tentative pour lancer des drones
était imminente.
    "L'Iran ne bénéficie d'aucune immunité où que ce soit. Nos
forces opèrent en tout lieu contre l'agression iranienne", a
déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur
Twitter. "Si quelqu'un se lève pour te tuer, tue-le d'abord."
    À Téhéran, un haut responsable des Gardiens de la révolution
a nié que des cibles iraniennes aient été touchées lors des
frappes aériennes israéliennes en Syrie, a rapporté l'agence de
presse semi-officielle Ilna.
    Israël considère que le Hezbollah chiite libanais constitue
la plus grande menace à sa frontière. Lors de la guerre de 2006,
près de 1.200 personnes, principalement des civils, sont mortes
au Liban et 158 personnes, principalement des soldats, en
Israël.
    Le Liban a fait savoir aux Nations unies que des avions
israéliens violaient régulièrement son espace aérien ces
dernières années.
    

 (Avec Lisa Barrington, Leila Bassam, Ellen Francis, Stephen
Farrell, Maayan Lubell, Kinda Makieh et Samar Hassan; Danielle
Rouquié pour le service français)
 

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