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Sylvie Goulard : La France choisit une promotrice de la finance durable pour être sa commissaire européenne
information fournie par Novethic 30/08/2019 à 11:15

Sylvie Goulard : La France choisit une promotrice de la finance durable pour être sa commissaire européenne

Sylvie Goulard : La France choisit une promotrice de la finance durable pour être sa commissaire européenne

Emmanuel Macron a choisi de proposer Sylvie Goulard, actuelle sous-gouverneure de la Banque de France, comme commissaire européenne pour la France. Deux fois députée à Bruxelles, celle-ci a été rapporteuse de plusieurs textes législatifs sur la finance européenne et, à la Banque de France, elle a travaillé en faveur de l'émergence de la finance verte au niveau des banques centrales.

Il aura fallu du temps à Emmanuel Macron pour décider qui remplacera Pierre Moscovici au poste de commissaire européen pour la France. Son choix s'est porté sur Sylvie Goulard, sous-gouverneure de la Banque de France depuis janvier 2018 et ex-ministre des Armées au tout début du quinquennat. Si la nomination de cette Macroniste de la première heure a surpris en raison de sa citation dans l'affaire des emplois fictifs du Modem, celle-ci n'a cependant pas été mise en examen.

Le choix du Président est celui d'une experte des dossiers européens. En tant qu'ex-députée à Bruxelles, elle a été rapporteuse de plusieurs textes sur la supervision financière européenne, la réforme du pacte de stabilité, l'union bancaire ou encore les règles de solvabilité des assurances.

Cette fédéraliste convaincue et grande connaisseuse de l'Allemagne est, par ailleurs, une militante de la finance durable, ce qui constitue un message important de la part de la France. En juillet dernier, dans une tribune aux échos, rédigée avec Sabine Mauderer du directoire de la Bundesbank, Sylvie Goulard appelle les banques centrales à "verdir" la finance.

Priorité de l'agenda politique

" Le changement climatique concerne-t-il les banques centrales ? La réponse est résolument oui. Le réchauffement planétaire des températures entraîne des risques financiers considérables, mettant en péril la stabilité de tout le système financier ", écrit-elle en propos liminaire. Plus loin, elle ajoute, " à Paris comme à Berlin, la protection du climat et la finance verte en particulier figurent désormais parmi les priorités de l'agenda politique ".

En 2018, c'est elle qui a participé à la création du Réseau des banques centrales et superviseurs pour le verdissement du système financier - Network for Greening the Financial System (NGFS) -, pour le compte de la Banque de France qui en est membre fondateur. Aujourd'hui le NGFS compte 40 banques centrales et superviseur financier représentant 45 % du PIB mondial.

Mais pour elle ce n'est pas assez. Dans la tribune, elle écrit : " Nous souhaitons convaincre davantage de banques centrales de pays en voie de développement, car ce sont les régions du monde les plus pauvres qui sont le plus impactées par les conséquences du changement climatique ".

Ludovic Dupin @LudovicDupin

4 commentaires

  • 30 août 13:55

    Quand on accuse on apporte des preuves ou on se tait! ceci est la moindre des chose et évite de se faire passer pour un spécialiste de l'insulte gratuite.


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