
Un algorithme pour gérer les actions en fonction des superstitions. (© Freepik)
Acheter et vendre des actions en fonction des cycles lunaires et de la numérologie : l'expérience a été tentée. Sans grand succès.
Il s’appelle Shing Tat Chung, il est londonien, diplômé du Royal College of Art et, en juin 2012, il a décidé de réaliser une expérience inédite : lancer un fonds d’investissement basé sur la superstition dénommé, comme il convient, Superstitious Fund.
Sid le robotAvec l'aide de professionnels de la finance, de «diseurs de bonne aventure» (sic), de programmeurs et d'avocats, cet apprenti gérant a développé un algorithme répondant au nom suave de Sid le Robot. La mission de ce nouvel R2-D2 ? Acheter et vendre des valeurs de l’indice FTSE 100 en fonction des cycles lunaires et de la numérologie.
L’automate privilégiait la nouvelle lune pour investir (synonyme de nouveau départ) et se méfiait comme de la peste de la pleine lune (annonciatrice de décroissance). Sid n’intervenait pas le 13e jour du mois, ni le vendredi 13.
«En période d'incertitudes, nous devenons encore plus superstitieux et irrationnels, expliquait son démiurge. Pour preuve, l'économie américaine peut perdre jusqu'à 2,4 milliards de dollars par an en raison des craintes du vendredi 13», certains préférant rester sous leur couette.
Promesses non tenuesSéduites par ce projet, 144 personnes ont déposé un total de 4 828,88 livres sterling dans le pot commun (avec un ticket d’entrée à 2 livres). Mais cette expérience, qui ne devait durer qu’un an, a fait long feu.
Très vite, le
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