Après le Brexit, le franc suisse a fait preuve de fermeté, statut de valeur refuge oblige. (© CC-Storm Crypt)
L’Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni, est appelé à quitter le parvis du Parlement européen d’ici deux ans. Mais il ne sera pas remplacé pour autant par les couleurs de la Suisse. Dix jours avant les résultats du référendum sur le Brexit, le Conseil des États, la Chambre haute du parlement, a adopté une motion pour enjoindre le Conseil fédéral, l’organe exécutif de la Confédération, de retirer formellement la demande d’adhésion de la Suisse à l’Union européenne.
Cette demande avait été formalisée le 20 mai 1992, mais avait été tuée dans l’œuf en décembre de la même année par la victoire du «non» au référendum sur l’adhésion à l’Espace économique européen. «Cette motion règle au moins une fois pour toutes la question», a commenté le chef de la diplomatie Didier Burkhalter, qui rappelle «la volonté de la Suisse de continuer sur la voie bilatérale» avec l’Union européenne.
L’export : un tiers du PIBCette nouvelle est passée relativement inaperçue sur le marché des changes. À la différence de la livre sterling, qui a dévissé de 9% en une semaine, le franc suisse a fait preuve de fermeté, statut de valeur refuge oblige, à 1,08 pour 1 euro, en dépit des interventions de la Banque nationale suisse. Mieux, la devise helvète s’est adjugé 3% depuis le 1er janvier, voire 11% depuis l’abolition du cours plancher de 1,20 franc pour 1 euro, le 15 janvier 2015. Or cette
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