
L'action Suez vient de franchir le seuil des 18 euros, prix de l'OPA de son rival. (© C-J)
Pour tenter de trouver une sortie par le haut, le numéro un mondial des services à l'environnement propose de maintenir intact Suez en France. Une proposition aussitôt rejetée par le principal intéressé dont le titre vient de franchir le seuil des 18 euros, prix de l'OPA de Veolia.
La saga Suez - Veolia promet un nouveau volet haletant.
Six mois après avoir acquis 29,9% de Suez, le numéro un mondial des services à l'environnement tente un nouveau coup de poker.
Maintenir intact Suez en France
Toujours décidé à racheter sa proie pour 18 euros par action, Antoine Frérot propose de céder au fonds Meridiam l'intégralité des activités de Suez en France, soit non seulement l'eau mais aussi les déchets, jusqu'alors exclus des projets de cession.
En clair, Suez resterait inchangé dans l'Hexagone avec son périmètre de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et ses plus de 25.000 salariés.
Un ensemble pour lequel Meridiam s'engage à maintenir l'emploi pour au moins quatre ans, à investir massivement pour développer l'activité et à garantir une stabilité actionnariale pendant au moins 25 ans.
Destinée à séduire salariés et élus, cette démarche s'est vite heurtée à une fin de non-recevoir de son rival. Suez, qui a une nouvelle fois jugée l'offre de Veolia sous-valorisée, estime que cette proposition «manque de sérieux». Pour le groupe, ce projet créerait «un ensemble non pérenne puisque amputé de la croissance et de l'innovation des développements internationaux».
Cessions stratégiques en vue ?
Pendant ce temps, Bertrand Camus fait mine d'ignorer l'OPA de son rival en
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