Stellantis met en garde contre les turbulences de l'année 2024 après la chute de son bénéfice d'exploitation

information fournie par Reuters •15/02/2024 à 09:14

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Chiffre d'affaires net inchangé à 91,176 milliards d'euros au second semestre

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Ebit ajusté en baisse de 10 % à 10,217 milliards d'euros au second semestre

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Flux de trésorerie industriel à 4,203 milliards d'euros en S2

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Co propose un dividende de 1,55 euro/action

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Annonce un rachat d'actions de 3 milliards d'euros pour 2024

(Ajoute le contexte, les citations, le commentaire de l'analyste, les actions, change le titre) par Giulio Piovaccari

Stellantis STLAM.MI a mis en garde jeudi contre une année mouvementée après que son bénéfice d'exploitation a chuté de 10% au second semestre 2023, les grèves ayant entraîné de longs arrêts dans ses opérations en Amérique du Nord, son moteur de profit.

Les grèves syndicales en Amérique du Nord, qui se sont terminées par des augmentations de salaire record pour les travailleurs des "trois constructeurs automobiles de Détroit", ont ajouté à des perspectives difficiles pour les constructeurs automobiles, avec une demande mondiale encore timide pour les véhicules électriques, une concurrence chinoise accrue, des pressions soutenues sur les coûts et les retombées des tensions géopolitiques.

Le bénéfice d'exploitation ajusté (Ebit) du troisième constructeur automobile mondial en termes de chiffre d'affaires est tombé à 10,2 milliards d'euros (11 milliards de dollars) au cours de la période juillet-décembre, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur 9,54 milliards d'euros, selon un sondage Reuters.

Les actions de Stellantis, cotées à Milan, ont augmenté de 2,8 % dans les premiers échanges pour atteindre un record historique de 23,22 euros.

La marge sur le bénéfice d'exploitation ajusté est tombée à 11,2 % au second semestre, contre 12,3 % à la même période de 2022.

En Amérique du Nord, le bénéfice d'exploitation ajusté a chuté de 16% à 5,271 milliards d'euros, avec une marge en baisse de 160 points de base à 13%.

Les analystes de Bernstein ont déclaré que les résultats dépassaient le consensus en ce qui concerne le bénéfice d'exploitation ainsi que la génération de trésorerie, mais que les prévisions vagues pour 2024 n'ajoutaient "pas de confiance".

Pour cette année, même avec des coûts de main-d'œuvre plus élevés en Amérique du Nord, Stellantis a maintenu ses prévisions de marges à deux chiffres sur le bénéfice d'exploitation ajusté et de flux de trésorerie disponible industriel positif. Elle a donné les mêmes perspectives pour les deux dernières années.

"C'est notre engagement minimum chaque année, il y a beaucoup de vents contraires dans ce chiffre, mais nous restons très attachés à ces perspectives", a déclaré Natalie Knight, directrice financière, à la presse.

PRESSION SUR LES COÛTS DE PRODUCTION

Stellantis a déclaré que les grèves de l'année dernière avaient coûté au groupe près de 750 millions d'euros en termes de rentabilité et environ trois milliards d'euros en termes de revenus.

Jeudi, M. Knight a déclaré que l'impact à long terme des grèves pour Stellantis, en termes de coûts plus élevés par voiture produite, serait similaire à ceux enregistrés par les concurrents, mais que le groupe pouvait compter sur un fort pouvoir de fixation des prix en Amérique du Nord.

"L'impact pour nous sera donc certainement inférieur à ce que l'on observe chez nos concurrents", a-t-elle déclaré.

Son rival Ford F.N a déclaré que les nouveaux accords de travail en Amérique du Nord lui coûteraient 8,8 milliards d'euros à long terme, soit 900 dollars de coûts supplémentaires par véhicule d'ici 2028.

Pour General Motors GM.N , l'autre des "trois de Detroit" , les coûts salariaux plus élevés résultant des accords avec les syndicats UAW et Unifor s'élèveraient à 9,3 milliards de dollars jusqu'en 2028..

Knight n'a pas fourni de chiffres sur les coûts plus élevés estimés pour cette année et les suivantes.

"Il est certain que l'impact global sera moins important que celui que nous avons constaté en 2023. Mais c'est quelque chose qui sera assez important pour nous en 2024", a-t-elle déclaré.

Stellantis a déclaré qu'elle proposerait un dividende de 1,55 euro par action, soit une augmentation d'environ 16 % par rapport à l'année précédente. Elle mettra également en œuvre en 2024 un programme de rachat d'actions d'une valeur de 3 milliards d'euros, ce que les analystes de Bernstein ont décrit comme des "rendements de trésorerie encourageants".

(1 $ = 0,9321 euro)