
En 2017, Spie a multiplié les acquisitions. (© Spie)
Les comptes 2017 reflètent les importants changements rencontrés par Spie tout au long de l’exercice.
L’acquisition de l’allemand SAG, la plus importante de l’histoire du groupe, ainsi qu’un niveau record de petites et moyennes emplettes - les acquisitions dites «bolt-on» -, expliquent la hausse du chiffre d’affaires de 24% à 6,1 milliards d’euros.
Mais à périmètre et taux de change constants, l’évolution de l’activité a été de -1,3%, avec des retraits marqués dans l’activité pétrole et gaz ainsi qu’au Royaume-Uni.
La marge opérationnelle ajustée a fléchi, à 6,3% contre 6,9% en 2016 sur une base retraitée. Ce recul reflète une pression sur la rentabilité en France, des conditions de marché défavorables pour l’activité pétrole et gaz, ainsi qu’une perte exceptionnelle enregistrée au Royaume-Uni au deuxième trimestre 2017.
Dynamique briséeLe résultat net part du groupe a reculé de 40% à 110,4 millions d’euros, principalement du fait des coûts de restructuration et d’un amortissement des survaleurs affectés plus élevés en 2017. Le résultat net de 2016 avait par ailleurs bénéficié d’un ajustement positif des impôts différés de 35,8 millions d’euros.
Ces résultats en demi-teinte ne sont pas vraiment une surprise. Les comptes du premier semestre 2017 avaient déjà déçu le marché, en particulier au niveau de la marge
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