(AOF) - Solutions30 organise aujourd'hui une réunion investisseurs à Paris pour présenter sa feuille de route pour 2026. Le spécialiste services multi-technologiques explique qu'il " entre dans une nouvelle phase de développement, donnant la priorité aux marges et à la génération de trésorerie, tout en appliquant une stricte sélectivité et discipline dans ses opérations, en particulier sur ses marchés les plus matures ". La marge d’Ebitda ajustée est attendue au-dessus de 10% dans les trois principales zones géographiques d'ici 2026.
Solutions30 présente l'Allemagne comme le premier pays du groupe en termes de croissance et de rentabilité; et futur troisième pilier aux côtés de la France et du Benelux. Son chiffre d'affaires dans ce pays devrait tripler pour atteindre 150 à 200 millions d'euros d'ici 2026.
Dans le reste de l'Europe, Solutions30 affiche pour objectifs de maintenir la croissance rentable en Pologne, de continuer à améliorer la performance au Royaume-Uni et de rétablir les marges en Italie et en Espagne d'ici 2026 ou, dans le cas contraire, d'initier une revue stratégique de ces deux pays.
S'agissant de allocation du capital, le groupe compte mettre en œuvre une " stratégie d'acquisitions sélectives et relutives tout en maintenant une politique financière rigoureuse, basée sur des financements non dilutifs ". Solutions30 souligne que sa " politique financière rigoureuse " s'est historiquement traduite par un ratio d'endettement dette nette sur Ebitda ajusté constamment inférieur à 2.
Le spécialiste services multi-technologiques souhaite accélérer la diversification dans les services liés à la transition énergétique, avec un triplement attendu à 150 millions d'euros en France d'ici 2026 et une forte croissance dans les autres pays.
Solutions30 estime qu'au-delà, il peut doubler de taille, avec un portefeuille de services de plus en plus axé sur l'énergie, et atteindre une marge d'Ebitda ajusté à deux chiffres au niveau du groupe.
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En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
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