(AOF) - Au premier semestre 2024, le chiffre d’affaires de Sogeclair s'élève à 79,1 millions d'euros, soit une hausse de 9%. L'Ebitda a en revanche reculé de 7% et ressort à 4,1 millions d'euros. Les fonds propres s'élèvent à 57,8 millions d'euros sur ce premier semestre contre 56,8 millions d'euros, au premier semestre 2023 (il est en hausse de 1,7%). Côté perspectives, le groupe précise que "la zone Amérique qui tire la croissance (+25,8% sur le chiffre d'affaires par rapport au premier semestre 2023) devrait poursuivre ses bonnes performances tant en chiffre d'affaires qu'en résultat.
L'activité Rail qui pèse au premier semestre pour -1,5 million d'euros d'Ebitda devrait réduire significativement ses pertes pour approcher l'équilibre et redevenir profitable à horizon 2026.
Après un premier semestre 2024 à -0,6 million d'euros d'Ebitda, le véhiculier devrait augmenter son volume d'activités grâce à la signature de nouveaux contrats dès le second semestre 2024 et ainsi revenir à l'équilibre en 2025.
Les cadences de l'aviation commerciale, dont le retard a coûté 0,4 million d'euros d'Ebitda sur le premier semestre, ne devraient augmenter qu'à compter de 2025-2026 compte tenu des difficultés liées à la supply-chain.
En outre, Sogeclair poursuit ses investissements de transformation. Les premiers résultats interviendront en 2025, ils devraient notamment permettre l'enrichissement de l'offre et du support client.
Sogeclair "réitère sa confiance de croissance pour 2024 et plus généralement pour l'exécution de son plan 2030 One Sogeclair qui vise un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros, avec une marge d'Ebitda de 12%.
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L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.
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