
(Crédits photo : Flickr - Salem Keizer Public School )
Le compte à rebours est lancé. Sous réserve de l'approbation de l'assemblée générale convoquée le 30 janvier pour statuer, la filiale du groupe de restauration spécialisée dans les avantages aux salariés, Pluxee , fera, comme annoncé, ses premiers pas à la Bourse de Paris, le 1er février. Chaque actionnaire de Sodexo recevra une action Pluxee pour tout titre possédé. Elles seront livrées le 5 février.
La concurrente d'Edenred, qui possède 500.000 clients et s'adresse, par leur biais, à 36 millions de consommateurs et à 1,7 million de commerçants dans 31 pays, affiche de grandes ambitions dans un marché en expansion, soutenu par des données macroéconomiques favorables (augmentation de la population active, hausse de l'inflation, etc.), la volonté de l'Etat de préserver le pouvoir d'achat des ménages et de stimuler l'économie locale, et le désir des entreprises de retenir et d'attirer les talents.
Sur la période 2023-2026, sont visées une croissance organique annuelle des revenus à deux chiffres, une marge d'Ebitda récurrent (excédent brut d'exploitation) de 37% à l'échéance, contre 34,5% lors de l'exercice 2022-2023 (clos le 31 août), et une conversion de l'excédent brut d'exploitation en liquidités de plus de 70%, le tout sur la base d'un volume d'affaires porté à 27 milliards d'euros, contre 22,8 milliards l'an dernier.
Une offre plus technologique
Pour tenir ces engagements, le groupe compte sur des acquisitions ciblées (qui apporteront des services supplémentaires et de nouvelles technologies), sur une plus grande pénétration du segment des PME, à la traîne, sur des produits plus sophistiqués (10% du chiffre d'affaires, en moyenne, seront consacrés aux investissements, avec une priorité donnée à la technologie) et sur l'enrichissement de son offre. Enfin, le taux de distribution a été fixé à un minimum de 25% à compter de l'exercice 2024.
Nous recommandons le titre à l'achat. Une fois la scission effective, Sodexo deviendra un pure player de la restauration collective, ce qui pourrait se traduire par une réduction de la décote, de l'ordre de 30%, par rapport à son grand concurrent britannique Compass.
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