
C’est au campus de Fontenay-sous-Bois, que la Société Générale a présenté son nouveau plan stratégique et financier à l’horizon 2020. (© architectes A. Demians-Barriquand-Treuille)
Le choix avait valeur de symbole. C’est à Fontenay-sous-Bois, une commune de l’est parisien, et non à Londres, comme souvent lorsqu’une banque s’adresse à la communauté financière, que la Société Générale a présenté fin novembre son nouveau plan stratégique et financier à l’horizon 2020.
Un choix qui ne doit rien au hasard. Ce nouvel ensemble immobilier se veut le fer de lance de la banque pour sa propre transformation numérique.
Alors que l’industrie financière est attaquée de toutes parts et menacée par l’irruption de nouveaux concurrents, qu’il s’agisse des géants américains ou chinois du digital, ou de jeunes sociétés innovantes qui s’attaquent aux maillons de la chaîne de valeur bancaire, la Société Générale sait qu’elle est condamnée à réussir.
Un précédent plan décevantSi le groupe joue aussi gros, c’est que ses deux derniers plans n’ont pas été à la hauteur des promesses. Celui qui se termine en 2017 s’est ainsi révélé en deçà des projections en termes de croissance des revenus et, par ricochet, d’efficacité opérationnelle.
Seule la forte baisse du coût du risque (provisions pour créances douteuses et litigieuses), tombé à 0,37% des encours pondérés en 2016, a apporté un soutien solide aux résultats.
Le millésime 2017, pénalisé par les provisions pour litiges, fait figure d’exercice
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