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Séché Environnement : faible performance mais optimisme sur ses prévisions
information fournie par AOF 05/09/2024 à 15:37

(AOF) - Séché Environnement (-1,48% à 93,50 euros) enregistre une des plus fortes baisses du SRD au lendemain de ses résultats décevants au premier semestre 2024. Toutefois, le spécialiste du traitement des déchets révise à la hausse ses prévisions pour l'année 2024. Sur ce semestre, le chiffre d'affaires contributif de Seché Environnement ressort à 505,1 millions d'euros, soit une progression de 2,8%. L'Excédent Brut d'Exploitation (EBE) s'établit à 88,3 millions d'euros au 30 juin 2024, soit 17,5% du chiffre d'affaires contributif. Il affiche un recul de 13,3 % en données publiées.

Par ailleurs, le résultat opérationnel courant (ROC) évolue en ligne avec l'EBE et totalise 29,6 millions d'euros sur cette période, soit 5,9% du chiffre d'affaires contributif (contre 45,3 millions d'euros un an avant).

Sur ce premier semestre, le résultat opérationnel s'établit à 28,2 millions d'euros soit 5,6% du chiffre d'affaires contributif (contre 45,2 millions d'euros au premier semestre 2023). Il comptabilise notamment des charges liées à l'acquisition d'ECO à hauteur de 1 million d'euros.

Sur ce semestre, le résultat net part du groupe s'établit à 8 millions d'euros, soit 1,6% du chiffre d'affaires contributif. Il s'élevait il y a un an à 23 millions d'euros.

En conséquence, le résultat net par action s'établit 1,02 euro au 30 juin 2024 contre 2,94 euros au 30 juin 2023.

Côté perspectives, concernant sa croissance 2024-2026, Séché Environnement revoit ses objectifs en hausse en tablant sur "un second semestre 2024 plus soutenu dans la plupart des activités et une dynamique de croissance rentable renforcée sur le moyen terme par l'intégration d'ECO".

Séché Environnement "prend acte des décalages temporaires de chantiers qui ont pénalisé sa croissance et sa rentabilité au premier semestre 2024".

Toutefois, le groupe anticipe un second semestre sensiblement plus soutenu dans ces activités en France comme à l'international et au total, une contribution du second semestre significativement plus élevée que le premier semestre en termes de chiffre d'affaires et de résultats opérationnels.

Compte tenu de l'intégration d'ECO, Séché revoit en hausse son objectif de chiffre d'affaires, qui devrait s'établir proche de 1,12 milliard d'euros au titre de l'exercice en cours (contre proche de 1,10 milliard d'euros précédemment).

En outre, Séché confirme sa trajectoire de croissance organique de l'ordre de 5% en moyenne sur les années 2025 et 2026. Et compte tenu de l'intégration d'ECO, la société revoit en hausse son objectif de chiffre d'affaires contributif pour viser 1,29 milliard d'euros au titre de l'exercice 2026 (contre précédemment 1,2 milliard d'euros avant acquisition d'ECO).

L'entreprise vise désormais un EBE de l'ordre de 235 millions d'euros (contre 230 millions d'euros précédemment).

Elle revoit également son objectif de ROC : 110 millions d'euros au titre de l'exercice 2024 (contre précédemment 105 millions d'euros).

Séché Environnement revoit en hausse son objectif d'EBE à horizon 2026, qui devrait être compris entre 305 et 315 millions d'euros (contre précédemment 265 à 275 millions d'euros avant acquisition d'ECO). La rentabilité brute opérationnelle (EBE / CA contributif) ressortirait alors autour de 24% du chiffre d'affaires contributif (contre une estimation précédente "comprise entre 22% à 23% avant intégration d'ECO).

Le ROC anticipé pour 2026 est également revu en hausse et devrait être compris entre 165 et 175 millions d'euros (contre une estimation précédente entre 132 et 144 millions d'euros avant acquisition d'ECO). La rentabilité opérationnelle courante (ROC / CA contributif) ressortirait autour de 13% (contre une estimation précédente comprise entre 11% et 12% avant acquisition d'ECO).

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Selon un rapport du Forum économique mondial, la demande en eau va bondir de 55 % à l'horizon 2050. Or l'eau n'est recyclée qu'à 11% sur le plan mondial, avec de fortes disparités selon les pays : si ce taux atteint 89 % en Israël, il tombe à 15 % en Espagne. Il est même inférieur à 1 % en France ! La dirigeante de Veolia estime pourtant que le taux de 10 % visé à l'horizon 2030, dans le cadre du nouveau plan Eau annoncé par les autorités, est atteignable sous certaines conditions. Au premier rang se trouve la simplification administrative. Veolia s'engage à tripler sa production d'eau recyclée d'ici à 2030 pour la porter à 3 milliards de m3. Dans ce domaine, le leader mondial des services à l'environnement a renforcé son savoir-faire lors de son OPA sur l'ex-groupe Suez.

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