
( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )
Le groupe français d'électroménager SEB a enregistré une légère progression, de 0,7%, de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2025, à près de 1,9 milliard d'euros, soutenu par la Chine et le grand public, qui compensent un recul de la branche professionnelle, a annoncé le groupe jeudi.
Le secteur "professionnels" est en baisse de 9,2%, à 234 millions d'euros, un recul qui s'explique "par un gros contrat qui avait encore un très très fort impact dans les ventes l'année dernière au premier trimestre", dans les machines à café en Chine, a déclaré le directeur général du groupe, Stanislas de Gramont.
Le groupe prévoit "une amélioration substantielle" de cette branche "dès le deuxième trimestre, et une normalisation des activités au second semestre".
L'activité grand public, qui représente encore l'essentiel de l'activité du groupe, a crû, elle, de 2,2% à 1,67 milliard d'euros, portée par "le retour de la croissance en Chine", où le groupe vend notamment des autocuiseurs pour le riz, a souligné M. de Gramont.
La Chine représente plus du quart du chiffre d'affaires global du groupe.
SEB progresse dans toutes les régions du monde, sauf en Amérique du Sud, où il connaît un recul de 15,5%, en raison de températures plus fraiches en ce début d'année : "plus de la moitié de nos ventes en Amérique latine sont des ventilateurs, un produit très sensible à la météo", a souligné le directeur général.
Concernant les Etats-Unis et la politique douanière mise en place par l'administration Trump, sauf "baisse majeure de la demande" ou "dégradation brutale de l'économie mondiale", le groupe pense être "capable de faire face aux augmentations de tarifs de Monsieur Trump sans impact matériel" sur la bonne marche de l'entreprise, a indiqué le dirigeant.
Les Etats-Unis, où le groupe possède une usine d'articles culinaires en Pennsylvanie et une usine de machines à café professionnelles en Californie, représentent 10% du chiffre d'affaires du groupe.
"Nous sommes un groupe qui produit dans 47 usines dans le monde, réparties sur quatre continents", a souligné Stanislas de Gramont, confiant dans la capacité de SEB à s'adapter, si besoin par des transferts de production.
Sauf "dégradation significative de l'environnement macroéconomique", le groupe table, pour l'année, sur une croissance organique de son chiffre d'affaires mondial "autour de 5%".
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