Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Seb, plus forte hausse du SBF 120 à la mi-séance du mercredi 31 janvier 2024
information fournie par AOF 31/01/2024 à 12:03

(AOF) - Seb (+6,08% à 113,40 euros)

Seb caracole en tête du SBF 120 après avoir relevé sa prévision de résultat opérationnel pour 2023. Le groupe a affiché sur l'année des ventes en hausse de 0,6% à un peu plus de 8 milliards d'euros et enregistré une croissance organique de 5,3%, en ligne avec son objectif. Côté perspectives, le groupe "attend désormais une progression d'au moins 15% de son résultat opérationnel d'activité sur l'ensemble de l'année" contre au moins 10% précédemment.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Leader mondial du petit électroménager né en 1944 avec un vaste portefeuille de marques (All-Clad, Curtis, Krups, Lagostina, Moulinex, Rowenta, Supor, T-Fal, WMF...), dont 4 mondiales, 17 régionales, 3 haut de gamme et 6 professionnelles ;

- Revenus de 8 Mds€ répartis entre l’Europe occidentale pour 33%, la Chine pour 27 %, le reste de l’Asie pour 8 % et les Amérique pour 17 % ;

- Activité historique dans les articles culinaires pour 35 %, derrière le petit électroménager pour 60 %, la diversification dans les produits professionnels (8 %) progressant rapidement ;

- Modèle d’affaires privilégiant la croissance par les complémentarités des marques et la compétitivité par la fabrication des produits à haute valeur ajoutée dans les pays matures et le recours à l’économie circulaire ;

- Capital verrouillé par les familles fondatrices (41,91 % du capital dont 32,81 % agissant de concert ), suivies du Fonds stratégique de participations (4,74 %) et de Peugeot Invest (4 %), le conseil d’administration de 17 membres étant présidé par Thierry de La Tour d’Artaise, Stanislas de Gramont assurant la direction générale ;

- Bilan maîtrisé avec des capitaux propres de 2,9 Mds€ à fin juin face à une dette de 2,3 Mds€, soit un effet de levier de 2,7.

Enjeux

- Stratégie fondée sur la croissance organique, une expansion internationale visant au leadership dans les pays, et la compétitivité ;

Stratégie d’innovation :

- dans les process industriels, pour optimiser les plateformes techniques,

- dans l’offre, avec 30 % du chiffre d’affaires réalisé sur des produits de moins de 18 mois d’existence et 3,5 % du chiffre d’affaires consacré à la R&D (dépôt de 436 brevets),

- partenariats avec centres de recherche publics et, pour 5 à 10 % des ventes, avec des industriels avec 7 domaines de recherche- nourriture, robotique, chimie, physique, physiologie, sciences sociales et technologies de l'information,

- investissement, via le fonds Seb Alliance, dans les sociétés innovantes dans le bien-être, la connectivité et le développement durable, avec un focus sur les ventes en ligne,

- ouverture d’un pôle mondial d’innovation à Ecully ;

- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en 2050 avec 2 leviers :

- process industriel : éco-conception, logistique,

- révolution circulaire (réparabilité, recyclage des matériaux, location, seconde vie), actions pour les clients et la société (fonds SEB) ;

- intégration des critères ESG dans les rémunérations ;

- Montée en puissance du digital (40 % des ventes), renforcement dans les systèmes d’information et renforcement de la chaîne logistique.

Défis

- Sensibilité de l’euro vs le yuan, le real, le rouble, la livre turque et le dollar ;

- Inflation des matières premières (5O % du chiffre d’affaires avec le 1/4 de la production localisé en Europe), des coûts de fret et approvisionnements heurtés ;

- Intégration des acquisitions -San Marco (machines expresso), Pacojet (appareil émulsifiant) dans le professionnel- et Forge Adour (planchas) dans le grand public ;

- Confirmation de la remontée des ventes dans les marchés clés -Europe et Chine pour le grand public- et du dynamisme du pôle professionnel ;

- Réalisation des ambitions de conquête, avec Krups, en Australie et Nouvelle-Zélande ;

- Après un redressement du chiffre d’affaires au 2 ème trimestre, objectifs 2023 relevés : croissance de 5 % pour les ventes et de + 10 % pour le bénéfice opérationnel.

En savoir plus sur le secteur Biens de consommation

En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.

Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.

Valeurs associées

SEB
Euronext Paris +0.44%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 31/01/2024 à 12:03:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.