L'assureur des assureurs, Scor, est présent dans toutes les familles de réassurance. (© US Government)
La performance fait figure d’exception. Sur un marché en recul depuis le début de l’année, avec un compartiment des financières encore plus mal orienté, Scor se distingue.
L’action du réassureur gagne 29% depuis janvier et tutoie ses plus-hauts historiques.
Changement de statutCette envolée, Scor la doit sans doute à l’efficacité de son modèle mais aussi au vent spéculatif qui souffle sur l’action. En effet, en quelques semaines, le numéro cinq mondial de la réassurance a changé de statut.
Perçu comme un prédateur efficace depuis le milieu des années 2000, avec les rachats successifs de concurrents tels que Revios, Converium, Mutré, ou de portefeuilles de contrats américains (Transamerica, Generali US), le groupe est devenu depuis août 2018 une proie enviable.
L’appétit de CovéaLe groupe mutualiste Covéa, qui fédère les assureurs GMF, MMA et Maaf, a approché Scor avec une offre de rachat de 43 euros par action. Soit une capitalisation de 8,25 milliards.
Mais l’offre s’est vu opposer une fin de non-recevoir par le management de Scor et son conseil d’administration. L’affaire n’en restera sans doute pas là.
Certes, Thierry Derez, le président de Covéa et jusqu’ici administrateur de Scor, s’est «mis en retrait» du conseil d’administration. Mais pour beaucoup, le mutualiste attend le
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