Le titre du champion français des équipements électriques gagne 9% sur un an. (© Schneider Electric)
Le groupe industriel limite le repli de ses ventes à 7,6% au premier trimestre, grâce à la résilience des logiciels et services. En signe de confiance, les dirigeants ont maintenu le dividende de 2,55 euros prévu cette année. Le titre s'adjuge 0,5% en séance et baisse de seulement 10% en trois mois. Est-il opportun de se renforcer au cours actuel ?
Le groupe d'automatismes industriels et de gestion de l'énergie a fait état d’un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros au premier trimestre, en repli de 7,6%, dont -6,4% à données comparables.
Les activités «produits» et «systèmes» ont enregistré des baisses d’activité de respectivement 6,2% et 13,1% sur la période. Schneider Electric a notamment été affecté par la chute de la demande des industries manufacturières.
Un métier résiste bienEn revanche, les logiciels et services ont généré une croissance interne des ventes de 3,4%. Le groupe constate le dynamisme persistant de ses offres, avec en particulier des contrats remportés sur les segments des réseaux intelligents, de la cybersécurité et du développement durable.
Par zones géographiques, l’activité a été impactée en Chine tout au long du trimestre. La crise s’est diffusée sur la plupart des autres régions progressivement à partir de mars.
Dans ce contexte, priorité est donnée à la gestion du besoin en fonds de roulement, au contrôle des coûts et à la trésorerie.
Dividende assuré par un bilan solideLa situation financière de Schneider Electric apparaît solide. Le ratio dette nette sur excédent brut d'exploitation (Ebitda) ressortait à 0,73 fois fin 2019. L’industriel dispose d’un montant de liquidités (trésorerie et lignes de crédit) d’environ
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer