
Les procès sur le Zantac potentiellement lourds de conséquences@Daniel Rousselot-Sanofi
Le groupe pharmaceutique Sanofi paye un lourd tribut à l'approche des premiers procès sur le Zantac. Comme si les investisseurs projetaient le pire pour le laboratoire français qui a distribué pendant trois ans ce traitement controversé contre les crises de foie.
L’approche des procès contre les laboratoires ayant distribué le Zantac, un médicament contre les brûlures d’estomac vendu sur prescription et en vente libre, ont provoqué mi-août une chute violente du cours de Sanofi.
Les autres distributeurs GSK et Haleon (ex-branche de santé grand public du groupe pharmaceutique britannique GSK), Pfizer, Boehringer Ingelheim et des fabricants de génériques sont aussi touchés.
Le titre GSK l’inventeur du médicament a perdu 15,5 % entre le 8 et le 11 août et Sanofi chutait de 20 % durant ces trois séances, dégringolant jusqu’à 76,45 euros, un plus bas annuel, durant la séance du 11 août, avant de remonter à 84,75 euros.
Soit une perte de capitalisation boursière de quelque 20 milliards d’euros pour le laboratoire français.
Le danger est-il si grave que les bons résultats semestriels qui avaient porté le titre Sanofi à 101,32 euros le 19 juillet soient à ce point oubliés ?
Une étude d'analyste prémonitoireLe coup est parti d’une étude d’UBS datée du 9 août qui réduisait son objectif de cours sur Sanofi de 118 à 103 euros en raison de l’affaire Zantac, de la faiblesse de son pipeline de nouveaux traitements, d’une hausse des coûts de recherche-développement et d’un ralentissement possible de la croissance au second semestre.
D’autres bureaux ont estimé
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