(Répétition titre) SINGAPOUR, 25 septembre (Reuters) - Les sanctions américaines contre l'Iran limiteront fortement l'offre mondiale de pétrole jusqu'à la fin de l'année mais le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine fait peser une menace sur la demande mondiale l'an prochain, a déclaré la responsable du négoce de pétrole en Asie de BP BP.L . "Nous entrons dans la période la plus tendue de 2018 (...) le retour des sanctions contre l'Iran est le facteur clé du marché, qui va devenir sensiblement plus tendu jusqu'à la fin de l'année", a dit à Reuters Janet Kong, directrice générale d'Integrated Supply and Trading Eastern Hemisphere chez BP. L'Opep et la Russie ont exclu dimanche toute augmentation supplémentaire de leur offre dans l'immédiat. Elles restent donc pour l'instant sourdes aux appels du président américain Donald Trump alors que des sources évoquaient vendredi la possibilité d'une hausse de 500.000 bpj de la production pour compenser la baisse des exportations iraniennes. Des perturbations affectent aussi l'offre du Venezuela, de la Libye et du Nigeria et contribuent également à resserrer le marché. "Les fondamentaux du marché à court terme semblent très haussiers et positifs en raison des chocs sur l'offre, mais à terme, quand il y aura un rattrapage de l'offre et que le choc de la demande deviendra plus évident, le marché traversera une nouvelle période de rééquilibrage l'an prochain", a-t-elle dit. La Chine et les Etats-Unis se sont mutuellement imposés des taxes sur des centaines de milliards de dollars de produits. "Je m'inquiète - l'an prochain - de l'impact de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, qui se manifeste lentement", a-t-elle ajouté. "Cet impact n'est pas vraiment visible dans les statistiques mais il se révèlera progressivement avec le temps. Le choc de l'offre est donc très vif et rapide tandis que l'impact de la guerre commerciale monte lentement en puissance." Janet Kong a cité des prévisions d'analystes et du Fonds monétaire international (FMI) faisant état d'une baisse d'un demi-point à un point de la croissance du PIB mondial l'an prochain. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime, dans son rapport mensuel, que la demande mondiale devrait dépasser les 100 millions de barils (bpj) l'an prochain, encore que les crises des marchés émergents et les querelles commerciales soient susceptibles de réduire ce montant. (Florence Tan, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
Pétrole-Le conflit USA-Chine, une menace pour la demande mondiale
information fournie par Reuters 25/09/2018 à 13:42
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