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France-La campagne de vaccination s'ouvre à Sevran et Dijon
information fournie par Reuters 27/12/2020 à 07:00

* La vaccination contre le COVID-19 en France commence

* Sevran et Dijon ouvrent le bal dimanche

* Priorité aux personnes les plus âgées

* La campagne s'accélérera mi-janvier

(Répétition de la dépêche diffusée samedi)

par Patrick Vignal

PARIS, 27 décembre (Reuters) - Sevran et Dijon donneront dimanche le coup d'envoi de la campagne de vaccination contre le COVID-19 en France, où le virus continue de se propager et où un premier cas de contamination au variant récemment décelé sur le territoire britannique vient d'être découvert.

La Haute autorité de santé française (HAS) a autorisé jeudi l'utilisation du vaccin contre le COVID-19 développé par les laboratoires Pfizer PFE.N et BioNTech 22UAy.DE , dernière étape réglementaire avant le début de la vaccination dans le pays.

Cette campagne de vaccination est coordonnée à l'échelle de l'Union européenne et commencera également dimanche dans d'autres pays dont l'Allemagne et l'Espagne.

En France, elle s'ouvrira donc en Île-de-France et en Bourgogne-Franche-Comté avant de se déployer sur l'ensemble du territoire de façon progressive dès le mois de janvier, a annoncé le ministère de la Santé.

L'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret de Sevran, en Seine-Saint-Denis, et l'Ehpad Champmaillot du CHU Dijon-Bourgogne ont été choisis pour ouvrir le bal.

Les premiers vaccinés, dans la matinée à Sevran et dans l'après-midi à Dijon, seront quelques résidents ainsi que deux professionnels de santé âgés de plus de 65 ans, précise-t-on au ministère de la Santé.

Des contrats ont été passés pour cinq vaccins pour le premier semestre dont deux - celui de Pfizer et BioNTech qui sera utilisé demain et celui de Moderna MRNA.O - sont disponibles tout de suite, dit-on à Matignon.

Ceux d'AstraZeneca AZN.L , de CureVac 5CV.DE et de Janssen compléteront le portefeuille prévu pour le premier semestre.

"C'est une très bonne nouvelle d'avoir plusieurs vaccins et ainsi plusieurs approches en termes d'efficacité et de réponse", dit-on à la Direction générale de la santé.

PAS DE VACCINATION OBLIGATOIRE

Une première phase, dans les prochaines semaines, concernera environ un million de personnes très âgées. Viendront ensuite les personnes de plus de 65 ans et les personnels de santé, avec en priorité les plus vulnérables au virus, puis le reste de la population.

Après les deux établissements qui essuieront les plâtres dès dimanche suivront la semaine prochaine 23 établissements en région parisienne et autour de Lyon, Lille et Tours.

La campagne de vaccination s'accélérera ensuite à partir de la mi-janvier.

La vaccination ne sera pas obligatoire mais administrée sur la base du volontariat en s'appuyant sur les médecins traitants, qui seront chargés notamment d'informer les candidats, dont le consentement sera recueilli avant chacune des deux injections nécessaires.

"D'ici au 1er juillet, nous avons contractualisé 67,9 millions de doses au total", explique-t-on au ministère de la Santé. "En tenant compte de la double injection, et de pertes de doses du fait notamment du conditionnement en multidose, ces 67,9 millions de doses permettent théoriquement de sécuriser 27 millions de vaccinations."

De nombreux problèmes de logistique ont dû être résolus, notamment parce que le vaccin de Pfizer et BioNTech doit être stocké à une température de -80 degrés et utilisé rapidement après décongélation.

Le virus reste très actif en France, où un premier cas de contamination au variant actuellement très présent en Angleterre a été découvert vendredi, a rapporté vendredi soir le ministère de la Santé. Une nouvelle souche est également apparue en Afrique du Sud et se propage dans plusieurs pays.

"Les premiers éléments dont nous disposons sont que les vaccins conservent leur efficacité contre les variants apparus en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud", dit-on à la Direction générale de la santé.

Les données publiées samedi par les autorités sanitaires font état de 3.093 nouvelles infections en vingt-quatre heures en France, pour un total de 2.550.864 personnes contaminées depuis le début de l'épidémie.

(Patrick Vignal, édité par Jean-Michel Belot)

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