Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France-L'exécutif retarde les mesures d'incitation à "travailler plus"
information fournie par Reuters 12/07/2019 à 10:34

 (Bien lire que les propos de Laurent Berger proviennent d'une
interview à Ouest-France, deux derniers paragraphes)
    PARIS, 12 juillet (Reuters) - Les mesures incitant les
Français à partir plus tardivement à la retraite ne seront pas
mises en vigueur dès l'année prochaine, mais plus
progressivement pour préparer la mise en place du nouveau régime
universel de 2025, a-t-on appris vendredi de source proche du
dossier. 
    Le prochain projet de loi de financement de la Sécurité
sociale (PLFSS), qui fixe les objectifs de dépenses pour la
prochaine année, ne contiendra pas de mesure de décalage de
l'âge de départ à la retraite ou d'allongement de durée de
cotisation, a-t-on précisé, confirmant une information des
Echos. 
    De tels ajustements sont néanmoins nécessaires à moyen terme
pour préparer la mise en place du nouveau régime dont l'entrée
en vigueur est prévue pour 2025. De nouvelles concertations vont
s'ouvrir avec les partenaires sociaux dans les prochains mois
pour déterminer les meilleurs outils à utiliser. 
    L'exécutif renoncerait donc à des économies de très court
terme, qui auraient servi à financer notamment les baisses
d'impôts promises par Emmanuel Macron à l'issue de la crise des
"Gilets jaunes" ou les dépenses liées à la perte d'autonomie. 
    Il entend toutefois résorber le déficit du système, qui doit
atteindre dix milliards d'euros en 2025, selon le Conseil
d'orientation des retraites (COR), avant la mise en place du
régime universel. Ce dernier devrait comprendre des règles d'or
qui lui imposent de tendre vers l'équilibre financier chaque
année. 
    Plusieurs options sont donc encore sur la table : accélérer
de la réforme Touraine, votée en 2014, qui prévoit d'allonger
les durées de cotisation pour obtenir la retraite à taux plein,
ou bien décaler l'âge de départ moyen avec un mécanisme de
décote/surcote.  
    Dans les deux cas, l'âge d'équilibre du système, soit l'âge
moyen de départ à la retraite qui garantit au régime une
pérennité financière, doit se situer autour de 64 ans en 2025.
Cette borne d'âge pourra être décalée chaque année pour tenir
compte de la hausse de l'espérance de vie de chaque génération.
    Cette décision de l'exécutif pourrait apaiser la colère des
syndicats, très remontés par la perspective d'une réforme
paramétrique en amont de la réforme globale du système. 
    "Si l’annonce est doublée d’une mesure applicable dès 2020,
par exemple l’augmentation de la durée de cotisation, la
discussion sera terminée pour la CFDT", a dit Laurent Berger,
secrétaire général du syndicat, à Ouest-France en début de
semaine. 
    "Il ne serait pas difficile d’enclencher une mobilisation
sur ce sujet", a-t-il ajouté.

 (Caroline Pailliez, édité par Jean-Philippe Lelief)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.