
Le chancelier de l'Échiquier Jeremy Hunt et le Premier ministre Rishi Sunak ont présenté le nouveau budget britannique dans un climat social tendu. (© 10 Downing Street)
Dans un contexte social difficile, le gouvernement favorise l’emploi et l’investissement. Le rebond des services a soutenu l’activité.
Qui a dit que la grève était une spécialité française en Europe ? Depuis la fin de l’année dernière, le Royaume-Uni est secoué par des mouvements sociaux qui n’ont rien à envier avec ceux que connaît l’Hexagone.
Le 15 mars, jour de la présentation du nouveau budget britannique, des centaines de milliers de personnes étaient en grève (enseignants, cheminots, conducteurs de métro, médecins hospitaliers…) pour demander des revalorisations de salaires, en ligne avec l’inflation.
Mais alors que celle-ci a dépassé la barre des 10%, le gouvernement n’a plus guère de marges de manœuvre après ses derniers choix budgétaires. Pour aider les ménages à faire face au coût de la vie, le chancelier de l’Échiquier, Jeremy Hunt, a en effet annoncé un ensemble de mesures sur deux ans, dont le coût s’élève à 94 milliards de livres.
Tout d’abord en soutenant un marché de l’emploi encore affecté par la pandémie, avec une incitation aux seniors à travailler plus longtemps, par une plus forte défiscalisation de leurs cotisations retraites, et un coup de pouce fiscal aux jeunes ménages pour la garde de leurs enfants.
La récession évitéeLe nouveau budget favorise aussi l’investissement des entreprises – en berne depuis le Brexit – par des déductions fiscales aux amortissements. À cela s’ajoutent une rallonge au budget de la Défense ainsi qu’une prolongation des
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