
Romain Burnand, président et gérant de Moneta AM. (© DR)
L'indice des grandes valeurs françaises a cédé 26,5% au premier trimestre, après avoir atteint un plus bas à -36%. La violence du choc du mois de mars a dépassé tous les séismes antérieurs et a durablement impacté les gérants de fonds d'actions, y compris les meilleurs. Dans ce contexte, Romain Burnand, président et gérant de Moneta AM, nous livre sa stratégie d'investissement.
Comment s'est comporté le fonds Moneta Multi Caps* dans les turbulences ?
Romain Burnand :
Par prudence, nous avons augmenté les liquidités à 10%. Et nous avons baissé la pondération des valeurs petites et moyennes, afin de limiter le poids des titres les moins liquides.
Ces deux caractéristiques nous permettent d’être plus agiles dans un environnement aussi mouvant. Le portefeuille comporte une partie défensive, avec des valeurs moins impactées par la crise du coronavirus, et notamment trois secteurs qui représentent chacun autour de 9% du portefeuille : la santé avec Sanofi (7%) et Orpéa (1%), les énergies renouvelables avec EDPR (4%), EDP (4%) et Voltalia , et les paiements avec Worldline-Ingenico (4,5%) et Nexi (3,7%).
Seuls les deux producteurs d’électricité renouvelable EDPR et Voltalia ont apporté une contribution positive au fonds au premier trimestre.
Certaines valeurs du portefeuille sont très exposées au confinement ou à ses conséquences, et nous paraissent subir une inquiétude excessive, notamment dans la construction et les services à l’énergie – pôle qui constitue 8,6% du fonds, avec Eiffage (3%)
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