(AOF) - Les grands indices européens ont débuté la semaine dans le rouge. La tendance a été affectée par les craintes de représailles iraniennes après les frappes aériennes américaines en Iran. Le CAC 40 cède ce soir 0,69 %, à 7 537,57 points, après avoir perdu 1,24 % la semaine dernière. De son côté, l’EuroStoxx a reculé de 0,18 %, à 5 224,25 points. Aux États-Unis, les indices sont dans le vert à l’image du Dow Jones qui s’affiche en légère progression de 0,14 %, à 42 266,51 points, ou encore du Nasdaq qui gagne 0,43 %, à 19 530,25 points.
Les indices américains résistent grâce à des déclarations de Michelle Bowman, la vice-présidente de la Fed. Cette dernière s'est montrée favorable à une baisse des taux directeurs dès le mois de juillet, alors que les investisseurs tablaient plutôt sur le mois de septembre.
Si jeudi dernier Donald Trump se donnait deux semaines pour savoir si les États-Unis allaient prendre part au conflit au Proche et Moyen-Orient, il n'a finalement attendu que deux jours. Dès samedi, des avions américains ont bombardé des sites nucléaires iraniens.
Sans surprise, les autorités iraniennes ont réagi en menaçant les États-Unis de représailles, tandis que les bombardements entre les deux principaux belligérants continuaient. C'est principalement cette escalade et des représailles contre les Américains qui inquiètent les investisseurs.
Reflet des craintes concernant une possible perturbation de l'approvisionnement en pétrole, les cours de l'or noir ont débuté la séance en hausse. Ils n'ont cependant pas pu conserver leurs gains : le Brent perd un peu plus de 1% à 76,12 dollars. Si Téhéran menace de bloquer le détroit d'Ormuz, cet avertissement est jugé peu crédible tant le marché pétrolier est vital pour ses ressources financières.
Les investisseurs ont eu quelques indicateurs à surveiller tout au long de la journée, mais, malgré leur importance, ils n'ont pas eu d'incidence sur la tendance.
Selon des données préliminaires, en France, au mois de juin, l'indice PMI calculé par S&P Global a légèrement reculé de 49,3 à 48,5 points, alors qu'une stabilité était attendue. Le rythme de la contraction dans le secteur privé a donc accéléré.
En revanche, ce même indicateur en Allemagne a révélé un retour à l'expansion avec un indice qui est passé de 48,5 à 50,4 points, contre des attentes à 49 points.
Dans la zone euro, cet indicateur est resté stable à 50,2 points alors qu'une accélération à 50,5 points était espérée.
Aux États-Unis, la croissance de l'activité dans le secteur privé a décéléré, mais moins que prévu, selon l'indice PMI de S&P Global. Toujours selon des données préliminaires de juin, il est passé de 53 à 52,8 points, contre des attentes à 52,2 points. Enfin, les ventes de logements existants ont augmenté de 0,8 % en mai, alors qu'un repli de 1,3 % était redouté.
Au niveau des valeurs, Stellantis a fini dans le rouge pour le premier jour de son nouveau directeur général qui a présenté la nouvelle équipe de direction. Parallèlement Carmat a dévissé après avoir annoncé que sa situation de trésorerie était critique.
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