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Rebond des actions et repli des rendements après une semaine agitée
information fournie par Reuters 01/03/2021 à 14:45

LES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENT À MI-SÉANCE

LES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENT À MI-SÉANCE

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en hausse et les Bourses européennes progressent nettement à mi-séance lundi, les investisseurs retrouvant de l'appétit pour le risque grâce à une accalmie sur les marchés obligataires, à l'adoption du plan de relance américain par la Chambre des représentants et aux dernières nouvelles sur le front des vaccins contre le coronavirus.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une progression de près de 1% pour le Dow Jones comme pour le Standard & Poor's 500 et de plus de 1,3% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,21% à 5.772,23 points à 11h50 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 1,33% et à Francfort, le Dax avance de 0,8%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 1,09%, le FTSEurofirst 300 de 1,3% et le Stoxx 600 de 1,29%.

Ce dernier était revenu vendredi à son plus bas niveau depuis près d'un mois et il a perdu 1,22% sur l'ensemble de la semaine dernière. Le S&P-500, lui, reste sur un repli hebdomadaire de 2,45%, dû principalement à la remontée des rendements obligataires.

Mais ce mouvement s'est inversé et les investisseurs ont trouvé dans les nouvelles du week-end des raisons de repartir à l'achat sur les actions, à commencer par le vote favorable des représentants américains au plan de relance de 1.900 milliards de dollars (1.575 milliards d'euros) de l'administration Biden et le feu vert de Washington au vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson, deux facteurs susceptibles d'accélérer la reprise aux Etats-Unis.

Cette perspective l'emporte sur la déception des indices des directeurs d'achats en Chine, le PMI Caixin-Markit manufacturier étant revenu à son plus bas niveau depuis neuf mois. En Europe, les chiffres définitifs des enquêtes PMI dans le secteur sont plus encourageants, celui de la zone euro affichant un plus haut de trois ans.

Les investisseurs surveilleront à 13h00 GMT la première estimation de l'inflation en Allemagne en février puis, à partir de 16h10 GMT, les déclarations de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), à l'occasion d'une conférence de la fédération des PME allemandes.

VALEURS EN EUROPE

Le rebond des actions européennes profite à tous les secteurs de la cote, les progressions les plus soutenues étant pour le transport et les loisirs (+2,75%), les matières premières (+2,16%) et la distribution (+2,01%).

A Paris, Airbus (+3,56%) et ArcelorMittal (+2,95%) affichent les meilleures performances du CAC 40.

En tête du Stoxx 600, IAG, la maison mère de British Airways et Iberia, s'adjuge 5,6% après une recommandation d'achat de Peel Hunt, qui mise sur une reprise de la demande touristique pour l'été.

Danone gagne 1,91% après avoir fait un premier pas vers la vente de ses parts dans le chinois Mengniu.

TAUX

Le repli des rendements obligataires entamé vendredi se poursuit même s'il a ralenti au fil des heures: celui des bons du Trésor américain recule désormais de moins de 1,5 point de base à 1,441% après être brièvement revenu sous 1,4% alors que son équivalent allemand chute de plus de quatre points à -0,302%.

Ce dernier a pris 26 points de base sur l'ensemble du mois de février, sa plus forte hausse mensuelle depuis janvier 2018.

"On va sans doute assister à une stabilisation des rendements souverains cette semaine, ce qui devrait soulager les investisseurs après l'ambiance agitée de la semaine dernière", commente Ipek Ozkardeskaya, analyste senior de Swissquote.

Selon les derniers chiffres de la plate-forme Tradeweb, l'encours des obligations souveraines à rendement négatif dans la zone euro a reculé de près de 20% en février à 5.570 milliards d'euros, ramenant leur part dans l'encours global à 63% contre 73% fin janvier.

CHANGES

Le retour de l'appétit pour le risque et la perspective d'un creusement des déficits américains pour financer la relance n'empêchent pas le dollar de gagner du terrain face aux autres grandes devises (+0,20%), à commencer par l'euro, qui abandonne 0,27% à 1,2042 dollar, au plus bas depuis le 18 février.

Cette faiblesse continue de la monnaie unique européenne s'explique entre autres par les anticipations d'une intensification des achats d'obligations de la BCE pour freiner la remontée des coûts de financement.

PÉTROLE

Le marché pétrolier profite lui aussi de l'adoption par les représentants américains du plan de relance de l'administration Biden et de l'espoir d'une accélération de la campagne de vaccination aux Etats-Unis, deux facteurs de soutien à la demande qui l'emportent sur le ralentissement de l'industrie manufacturière chinoise.

Le Brent gagne 1,13% à 65,15 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,15% à 62,21 dollars.

(avec Saikat Chatterjee à Londres, édité par Patrick Vignal)

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