Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

REACTIONS à l'irruption de partisans de Trump au Capitole américain
information fournie par Reuters 07/01/2021 à 03:55

7 janvier (Reuters) - Les scènes de chaos aperçues mercredi dans la capitale fédérale américaine Washington, où des partisans du président sortant Donald Trump ont forcé l'entrée du Capitole afin d'empêcher le Congrès de confirmer la défaite électorale du républicain lors de l'élection présidentielle de novembre, ont choqué aux Etats-Unis et dans le monde.

Des prédécesseurs de Donald Trump à la Maison blanche et des dirigeants du monde entier ont réagi à ces incidents.

Voici les principales réactions:

Aux ETATS-UNIS

Le prédécesseur démocrate de Donald Trump à la Maison blanche, BARACK OBAMA, a reproché au président républicain sortant d'avoir incité à la révolte.

L'ancien président républicain GEORGE W. BUSH a condamné les émeutes au Capitole et s'est dit consterné par le "comportement insouciant de certains dirigeants politiques depuis l'élection" présidentielle du 3 novembre dernier.

"C'est un spectacle écoeurant et déchirant", a-t-il dit dans un communiqué, évoquant des scènes dignes d'une "république bananière". "L'insurrection pourrait causer d'importants dégâts à notre nation et notre réputation", a ajouté Bush.

Le secrétaire général des NATIONS UNIES, Antonio Guterres, s'est dit "attristé" par les événements au Capitole des Etats-Unis.

"Dans de telles circonstances, il est important que les leaders politiques insistent auprès de leurs partisans sur la nécessité de s'abstenir de toute violence et de respecter les processus démocratiques et la règle de droit", selon un communiqué diffusé par son porte-parole.

En EUROPE

Le président français EMMANUEL MACRON a déclaré avoir "confiance dans la force de la démocratie américaine".

La France se tient avec "force, ferveur et détermination" au côté du peuple américain, a-t-il dit dans une vidéo publiée sur Twitter, soulignant le pacte de démocratie qui unit la France et les Etats-Unis.

Le Premier ministre britannique BORIS JOHNSON a qualifié les incidents à Washington de "honte", déclarant via Twitter que les Etats-Unis défendaient la démocratie à travers le monde et qu'il était "vital" qu'il y ait désormais dans le pays une passation pacifique et ordonnée du pouvoir.

A Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères a appelé Donald Trump à accepter la décision des électeurs américains, disant que les ennemis de la démocratie se réjouissaient des scènes de violence aperçues à Washington.

"Trump et ses partisans doivent enfin accepter la décision des électeurs américains et arrêter de piétiner la démocratie", a tweeté Heiko Maas, dénonçant une rhétorique incendiaire.

Le président du gouvernement espagnol, PEDRO SANCHEZ, a indiqué sur Twitter qu'il suivait "avec inquiétude" les informations en provenance de Washington. Il a toutefois fait part de sa confiance dans "la force de la démocratie américaine". "Le nouveau président Joe Biden va surmonter cette période de tension, unir le peuple américain", a-t-il ajouté.

A Bruxelles, les représentants de l'UNION EUROPÉENNE était sous le choc.

CHARLES MICHEL, le président du Conseil européen, a qualifié le Congrès américain de "temple de la démocratie". "Nous avons confiance en les Etats-Unis pour garantir une transition pacifique du pouvoir" à Joe Biden, a-t-il dit sur Twitter.

La présidente de la Commission européenne, URSULA VON DER LEYEN, a exprimé sa confiance en "la force des institutions et de la démocratie américaines". "Joe Biden a remporté l'élection. J'ai hâte de travailler avec lui comme nouveau président des USA", a-t-elle déclaré.

Au CANADA, le Premier ministre Justin Trudeau a fait part de sa préoccupation concernant la situation à Washington, disant suivre les événements "minute par minute".

"Les institutions démocratiques américaines sont solides, espérons que tout revienne très vite à la normale", a-t-il dit lors d'un entretien à une radio de Vancouver.

S'exprimant sur Twitter, le ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, a déclaré que le Canada était "profondément sous le choc", ajoutant que la transition pacifique du pouvoir était "fondamentale" à la démocratie.

(Compilé par Humeyra Pamuk et Michelle Nichols avec les rédactions de Reuters; version française Jean Terzian)

1 commentaire

  • 07 janvier 08:18

    Une honte pour les USA , belle nation qui aura été enlaidie et meurtrie par un dirigeant populiste "légèrement" perché...


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.