
Quelles sont, selon Amundi, les zones les plus résilientes des marchés d’actions mondiaux ?
Sur le plan régional, le marché américain n'a pas failli à sa réputation de résilience lors de la forte baisse de ce début d'année. Il reste néanmoins plus cher que les autres.
La phase de marché actuelle correspond à une certaine maturité du cycle américain. Alors que le marché d'actions fait face au durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) depuis le début de l'année, les prix des matières premières continuent de grimper. Cette situation a été exacerbée suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis février, surtout en Europe. Les marchés doivent donc composer avec une hausse des taux, une hausse des prix des matières premières et un probable tassement de la croissance bénéficiaire.
En termes de style, il est prudent de se diversifier. Le style value permet de tenir compte de la poursuite de la hausse des taux et a historiquement bien résisté à l'environnement de stagflation. Les valeurs de qualité (faible endettement) et celles à dividendes élevés et sécurisés, plus défensives, ont aussi toute leur place.
Sur le plan régional, le marché américain n'a pas failli à sa réputation de résilience lors de la forte baisse de ce début d'année. Il reste néanmoins plus cher que les autres. On profitera donc de sa profondeur pour rechercher des valeurs value de qualité car les valeurs de croissance restent, pour l'instant, sous le joug de la hausse des taux. Autrement, la hausse des prix des matières premières profite au Canada, à l'Australie, à la Norvège et au Mexique par exemple : ce sont de bons compléments à considérer. Ensuite, le marché britannique permet de jouer la phase de transition entre hausse des prix des matières premières et ralentissement économique. Il est en effet très représenté en valeurs liées à l'énergie et très peu en valeurs industrielles. Il présente également l'un des rendements les plus élevés des marchés d'actions. Enfin, le marché suisse permet d'aller encore une étape plus loin dans le cycle au cas où le ralentissement économique finirait par provoquer une baisse des prix des matières premières. En effet, il se comporte, pour sa part, comme un proxy des valeurs de santé par rapport aux valeurs liées à l'énergie.
Enfin, n'oublions pas que toute perspective de résolution du conflit en Ukraine serait propice à un rebond marqué qui profiterait, au contraire, aux segments ayant le plus souffert dans la baisse, comme les actions de la zone euro, les financières et les valeurs de consommation discrétionnaire ; être fortement sous-pondéré sur ces valeurs serait alors source de contre-performance lors du rebond.
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