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Quand investir ? Les clés pour avoir le bon timing
information fournie par Café de la Bourse 13/11/2018 à 10:48

Il n’y a pas de bon moment pour investir. Le contexte macro-économique n’a que peu d’importance pour déterminer quand investir.

Il n’y a pas de bon moment pour investir. Le contexte macro-économique n’a que peu d’importance pour déterminer quand investir.

Quel est le moment opportun pour investir ? Ceux qui s'attendent à une date, un âge, un contexte de marché vont être déçu. Il n'y a pas de bon moment pour investir. C'est en effet toujours et encore le moment d'investir. Le contexte macro-économique n'a que peu d'importance pour déterminer quand investir. Il est plus judicieux de s'en servir pour réaliser le bon stock-picking que pour savoir quand entrer sur les marchés. Nos explications.

Investir : le plus tôt est le mieux

Une période d'épargne plus longue est forcément bénéfique

Plus on commence à investir tôt, plus les montants investis seront conséquents (même sans prendre en compte les intérêts et intérêts capitalisés). C'est mathématique. Si vous placez 10 000 tous les ans sur un contrat d'assurance-vie depuis vos 20 ans, à 65 ans, vous aurez 450 000 (sans compter les éventuels pertes ou gains). Toutes choses égales par ailleurs, si vous avez placé sur votre contrat 10 000 euros par an depuis vos 40 ans, à 65 ans, vous aurez 250 000 euros (sans compter les éventuels pertes ou gains).

On voit donc l'intérêt d'épargner tôt pour se constituer un pécule conséquent. Mais il existe aussi un intérêt majeur à investir tôt.

La magie des rendements capitalisés rend plus attractif encore l'investissement

Plus encore que l'épargne, l'investissement est particulièrement profitable lorsqu'il s'étale sur une longue période grâce à la magie des intérêts capitalisés décrits par Albert Einstein comme « la plus grande découverte scientifique de tous les temps ».

Le principe est simple : vous faites des bénéfices grâce au réinvestissement des bénéfices. Deux facteurs sont essentiels : le réinvestissement systématique des bénéfices (dividendes, intérêts, etc.) et du temps.

Prenons un exemple : Georges a investi 50 000 euros à 20 ans dans un placement à 6 % et a décidé de réinvestir systématiquement les intérêts. Un an plus tard, il aura 53 000 euros. Il réinvestit les 3 000 euros gagnés, avec un taux de 6 %, il aura en année N+2 56 180 euros. À 65 ans, il aura 688 230 euros (50 000 X 1,0645).

Vincent a investi 50 000 euros à 40 ans dans un placement à 6 % et a décidé de réinvestir systématiquement les intérêts. Un an plus tard, lui aussi aura 53 000 (mais à 41 ans au lieu de 21) et surtout, à 65 ans, il n'aura 214 593 euros (que 50 000 X 1,0625).

En laissant fructifier ses investissements sur une longue période, on accélère considérablement le potentiel de gains de son investissement initial. On le constate bien dans cet exemple : plus on investit tôt, plus les bénéfices auront engendré des bénéfices !

Investir : une question de durée plutôt que de temps

Des entrées étalées pour limiter le risque de marché

Il convient donc d'investir le plus tôt possible afin de profiter du facteur temps, sans trop se préoccuper du contexte de marché. Mais il convient aussi de se positionner sur les marchés en investissant fréquemment avec des entrées étalées dans le temps afin de limiter le risque de marché. Investir requiert de penser en termes de durée et non d'instant T. D'autant plus que personne n'est capable de timer de façon parfaite un investissement car la chance entre aussi en ligne de compte. Pour se positionner sur des actifs risqués comme les actions, il vaut mieux entrer progressivement afin de lisser le risque et donc procéder à des entrées étalées dans le temps en investissant un petit peu de son épargne chaque mois.

Acheter les bonnes actions au bon moment

La volonté de choisir le bon moment pour investir devra être abordée dans une optique de stock-picking efficace. On cherchera à acquérir un titre en particulier, après examen de ses fondamentaux, à un prix discount. Pour cela, on pourra avoir recours à deux moyens simples d'identifier des niveaux de prix attractifs : les moyennes mobiles et les supports de cours.

Les moyennes mobiles

Une moyenne mobile représente le prix moyen d'une action sur une période donnée. Par exemple, la moyenne mobile à 200 jours du titre Accor est la moyenne des cours du titre sur les 200 derniers jours. Quand le graphique du cours d'un titre se rapproche, à la baisse, d'une moyenne mobile, on peut estimer que le cours se rapproche de ses plus bas sur la période concernée.

Plus la moyenne mobile est longue, plus elle est significative. Un titre qui s'approche à la baisse de sa moyenne mobile à 200 jours a une tendance baissière plus forte qu'un titre qui s'approche de sa moyenne mobile à 20 jours.

Les supports

Regardez le graphe des cours de n'importe quel titre et vous remarquerez que les plus bas tendent souvent à se produire à des niveaux similaires. À tel point que l'on dirait que le graphe rebondit sur un plancher invisible.

Les analystes techniques appellent ce plancher un "support". Ce support est tout simplement le cours auquel les acheteurs reviennent sur le marché, attirés par la baisse de prix. Quand un titre atteint son support, cela peut être le moment de l'acheter.

Une allocation qui dépend de son horizon d'investissement

Retenez enfin que, en matière d'investissement, plus la période d'investissement est longue, moins le timing joue. Si le principe de diversification est essentiel tout au long de l'investissement, on retiendra néanmoins que les actifs plus risqués sont à privilégier en cas d'investissement plus long. On se tournera au fur et à mesure que l'échéance de l'horizon d'investissement approche vers des actifs moins risqués. En effet, plus votre durée d'investissement est longue, plus grand est le risque que vous pouvez accepter, car vous aurez la possibilité de patienter pendant les périodes de baisses en attendant la remontée des cours. Les actions sont par exemple un placement attractif pour les objectifs long terme, comme la retraite.

Si vous avez besoin de votre argent dans les deux ans à venir, évitez les actions. Préférez-leur les fonds euros par exemple. Ces placements vous rapporteront un rendement plus faible, mais au moins vous êtes sûr de récupérer votre capital.

Attention : le couple rendement risque doit demeurer la base de votre stratégie d'investissement. L'objectif reste le même : obtenir un rendement suffisant pour un risque contrôlé.

Louis Yang (Café de la Bourse)

9 commentaires

  • 13 novembre 13:39

    C'est évident toujours un mauvais signe qu'un titre passe sous sa MM200 (puisque c'est une moyenne de cours à LT) mais ce qui vraiment fait que le titre va s'installer durablement en dessous (ou au dessous) ce sont comme d'habitude les fondamentaux. Car allez vous à regarder le nombre de fois ou un titre relativement flat comme Orange franchit comme à la baisse sa MM200...


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