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Puma abaisse ses prévisions d'Ebit pour 2024
information fournie par AOF 07/08/2024 à 10:08

(AOF) - Au premier semestre 2024, le chiffre d'affaires de Puma a augmenté de 1,3% pour atteindre 4,22 milliards d'euros. Les taux de change ont été un facteur défavorable majeur, ayant un impact négatif sur les ventes en euros d'environ 150 millions d'euros (-2,1 % selon les données publiées). La marge brute a augmenté de 150 points de base pour atteindre 47,2%. Le résultat d'exploitation (EBIT) a diminué de 5,1 % à 276,2 millions d'euros.

Cette baisse de l'Ebit est due principalement à des effets de change négatifs sur le chiffre d'affaires, la marge brute et le ratio OPEX, ce qui a entraîné une marge EBIT de 6,5% (contre 6,8% au premier semestre 2023).

Le résultat financier a diminué à -69,4 millions d'euros en raison de la baisse du résultat des intérêts et de l'augmentation des pertes liées aux devises.

Par conséquent, le résultat net du groupe a diminué de 25% à 129,3 millions d'euros et le résultat par action s'est élevé à 0,86 euro (contre 1,15 euro au premier semestre 2023).

Le flux de trésorerie disponible est négatif à hauteur de 204,4 millions d'euros sur ce premier semestre 2024 contre -341,4 millions d'euros il y a un an sur la même période).

Côté perspectives, Puma maintient sa prévision de croissance des ventes pour 2024, attendue entre 4-6%, corrigée des effets de change.

En revanche, l'équipementier allemand a réduit ses perspectives pour le résultat d'exploitation (EBIT) visant désormais une fourchette comprise entre 620 et 670 millions d'euros contre une estimation précédente entre 620 et 700 millions d'euros.

"En tenant compte des facteurs externes que sont la hausse des frais de transport, l'évolution des droits de douane et la persistance d'un climat de consommation morose, notamment en Chine, nous réduisons nos perspectives pour le résultat d'exploitation. Nous prévoyons que le résultat net évoluera en 2024 en fonction du résultat d'exploitation", explique Puma pour justifier cette décision.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Les inquiétudes subsistent

D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.

Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.

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