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PSA-Nouveau record de marge, les SUV et Opel éclipsent la Chine
information fournie par Reuters 26/02/2020 à 09:35

    * Marge opérationnelle courante historique de 8,5%
    * Bénéfice net record lui aussi de 3,2 milliards d'euros
    * Le succès des SUV et le redressement d'Opel compensent la
baisse
des volumes et l'échec en Chine
    * Point mort abaissé pour faire face aux incertitudes des
marchés

 (Actualisé avec cours, commentaire, précisions)
    par Gilles Guillaume
    RUEIL-MALMAISON (Hauts-de-Seine), 26 février (Reuters) - PSA
 PEUP.PA  a engrangé l'an dernier de nouveaux résultats annuels
records, le succès des très rentables SUV du groupe et le
redressement spectaculaire de sa division Opel Vauxhall
éclipsant ses échecs cuisants sur le marché chinois.
    Le constructeur automobile a fait état mercredi d'une marge
opérationnelle courante de 8,5% pour 2019, en hausse de près
d'un point, et d'un bénéfice net, part du groupe, de 3,201
milliards d'euros (+13,2%), tous deux des plus hauts
historiques.
    Dans les premiers échanges, l'action PSA s'inscrit en légère
hausse, surperformant un indice CAC 40  .FCHI  affecté par les
craintes liées à l'épidémie de coronavirus.
    "Les résultats de PSA sont une fois encore très solides et
confirment son statut de meilleur de la classe", commente
Oddo-BHF dans une note.
    Le succès du Citroën C5 Aircross, cousin du best-seller
Peugeot 3008, a contribué à faire progresser de 4,3% le mix
produit et de 1,2% la composante prix dans le chiffre
d'affaires.
    "Nos résultats aujourd'hui prouvent la durabilité de notre
performance et notre capacité à construire une croissance
rentable malgré la faiblesse des marchés mondiaux", a déclaré le
directeur financier Philippe de Rovira au cours d'une
téléconférence de presse.
    PSA s'attend en effet en 2020 à une baisse de 3% du marché
automobile en Europe, de loin son principal marché depuis
l'effondrement de ses ventes en Chine où ses deux co-entreprises
ont représenté l'an dernier un impact négatif de 700 millions
d'euros environ.
    
    UN SEUIL DE RENTABILITE ENCORE PLUS BAS
    Fidèle à sa stratégie, le président du directoire Carlos
Tavares n'entend pas se départir de la discipline financière
qu'il a imposée au groupe depuis son arrivée. Le point mort de
PSA - le niveau des ventes requis pour être rentable - a ainsi à
nouveau été abaissé à un plus bas record de 1,8 million de
véhicules l'an dernier, contre deux millions en 2018, afin de
faire face à tous les scénarios de marché.
    En 2013, lorsque PSA a manqué de faire faillite, le point
mort était encore à 2,6 millions de véhicules.
    Le groupe a également poursuivi l'an dernier ses efforts de
restructuration, accrus de 480 millions d'euros à 1,53 milliard
d'euros, notamment chez Opel et Vauxhall. 
    L'ancienne filiale européenne de General Motors  GM.N , qui
enchaînait les pertes depuis de nombreuses années, a dégagé l'an
dernier un bénéfice opérationnel de 1,1 milliard d'euros, contre
859 millions en 2018.
    Cité dans le communiqué, Carlos Tavares s'est dit
"impatient" d'entrer maintenant dans une nouvelle ère avec le
projet de fusion avec Fiat Chrysler (FCA  FCHA.MI ), objet d'un
protocole d'accord engageant depuis décembre.
    Ce projet permettra aux deux groupes de mutualiser leurs
efforts en matière de CO2, mais aussi à PSA de compenser son
ultra-dépendance à l'Europe en s'appuyant sur la force de FCA
aux Etats-Unis ainsi qu'au Brésil, l'un des rares marchés où PSA
anticipe une croissance en 2020.
    Les résultats de PSA contrastent avec ceux de Renault
 RENA , ébranlés par les difficultés commerciales de son
partenaire Nissan  7201.T  aux Etats-Unis et par la dégradation
de plusieurs marchés émergents qui ont fait jusqu'ici le succès
du groupe au losange.  
    Celui-ci entend réduire fortement ses coûts fixes, augmenter
les synergies avec Nissan et Mitsubishi  RENA.PA  et améliorer
la rentabilité de ses modèles. 
    Carlos Tavares, ancien numéro deux de Renault, avait opté
pour la même méthode : économies de coûts drastiques,
amélioration des économies d'échelle entre les marques Peugeot,
Citroën et DS - et par la suite Opel et Vauxhall - et recentrage
sur les silhouettes de véhicules les plus profitables.

 (Avec Blandine Hénault, édité par Jean-Michel Bélot)
 

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