Les déclinistes en seront pour leurs frais. Après le prix Nobel de littérature, la France vient de décrocher le prix Nobel d'économie avec Jean Tirole. Comme un symbole, cet économiste français nobélisable depuis des années a quitté le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, pour revenir en France, où il a contribué depuis 1982 à faire de l'école d'économie de Toulouse l'une des plus réputées du monde.
Né en 1953 à Troyes, Jean Tirole est devenu un grand spécialiste de la "théorie des jeux" et de la "théorie de l'information". La première représente et prédit les stratégies de différents acteurs économiques en situation d'interdépendance, en fonction de leurs objectifs respectifs. La seconde rend compte de la façon dont ces acteurs utilisent l'information qu'ils ont à leur disposition pour bâtir leurs stratégies. Deux piliers de la microéconomie moderne que le Français a su appliquer concrètement à des domaines aussi variés que la régulation des industries de réseau (électricité, transports...), le financement des entreprises, la finance internationale et... le marché du travail, en particulier l'assurance chômage.
"Une protection de l'emploi plus efficace"
Menée en collaboration avec le Français Olivier Blanchard, aujourd'hui économiste en chef du FMI, cette dernière recherche préconise la mise en place d'une "taxe de licenciement", en échange de la réduction des cotisations chômage...
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