(AOF) - Predilife annonce que sa trésorerie atteint 2,45 millionsd'euros, « ce qui permet de financer l'activité sur les 12 prochains mois ». La medtech spécialiste des tests de prédiction destinés à prévenir les principales maladies par l’intelligence artificielle affiche une perte nette de 1,91 million d’euros sur le semestre, contre 1,65 million il y a un an , pour un chiffre d’affaires passé de 151 000 à 164 000 euros. « L'intervention progressive des assureurs et mutuelles dans ce service de prévention va permettre le large déploiement de notre offre auprès des salariés », prévoit la direction.
" La dynamique des ventes aux entreprises s'est poursuivie au premier semestre 2023 auprès de nombreux secteurs d'activité, allant du BTP au Luxe en passant par la Distribution ou la Banque ", déclare Stéphane Ragusa, Président-Directeur Général. " De nombreux groupes ont testé notre offre sur un établissement ou une filiale avec un taux de satisfaction excellent de 4,5/5. Ces projets pilotes nous permettent déjà des discussions sur l'élargissement prochain de notre offre à de grands groupes. Ce déploiement devrait être cofinancé par plusieurs assureurs ou mutuelles permettant de multiplier les volumes sur la base de ces preuves de concept ".
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Les biotechs mises à rude épreuve
Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.
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