
(Crédits photo : rubis - )
La confortable avance donnée par des résultats semestriels supérieurs aux attentes permet à la direction deRubis de se montrer confiante pour l'ensemble de l'année.
Le choc pétrolier, et surtoutgazier, n'a pas empêché la société de dégager un résultat opérationnel courant (ROC) de 244millions d'euros, en hausse de30%, soit un niveau supérieur aurecord de2019. Le bénéfice net ajusté des éléments exceptionnels a crû de17%, pour s'établir à169millions. La plus-value de11millions sur la vente du dépôt turc a compensé les charges liées à l'acquisition récente de Photosol.
Le groupe s'est réorganisé autour de trois divisions. La première, qui représente 70% duROC, réunit ses activités historiques de distribution (GPL, bitume, stations-service, etc.), dont leprofit opérationnel a grimpé de26%, grâce à des volumes enprogrès de7%, et surtout unesolidemarge unitaire, étonnamment enhausse dans ce contexte compliqué (+6%).
Toutes les zones géographiques (Europe, Caraïbes, Afrique) ont été en progrès, notamment lesCaraïbes.
Des ambitions dans lesrenouvelables
La branche Support-services (30% du ROC), qui comprend entre autres la raffinerie Sara, enMartinique, a amélioré sesgains de22%.
Depuis l'entrée de Rubis dans HDF Energy à hauteur de18,5%, enjuin2021, et l'acquisition de80% de la société Photosol pour 341millions (photovoltaïque au sol en France), en avril dernier, une division Energies renouvelables a été créée. Son poids estencore négligeable (chiffre d'affaires de12millions et excédent brut d'exploitation de7millions), mais elle devrait monter enpuissance, la direction ayant l'ambition d'y réaliser 25% del'EBE global à moyen terme.
Quant au joint-venture Rubis Terminal (non consolidée), elle continue de croître régulièrement, autour de5% par an, etreste rentable: son résultat brut d'exploitation à l'issue du semestre s'est accru de4%, à57millions. La demande de stockage pour lesproduits non pétroliers a été forte (chimie, biocarburants, agroalimentaire), et ce segment représente désormais 55%del'ensemble. Bien que l'endettement de Rubis ait augmenté (dette nette à2,5fois l'EBE), ladirection évoque toujours desprojets d'acquisition dans sesactivités historiques, à hauteur d'environ 300millions.
La résilience de la société dans la crise énergétique nous conduit à repasser à l'achat. Le titre est peu valorisé.
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